Les problèmes de soins et de santé des oiseaux. Membre très assidu Messages 1790 Enregistré le 14 juil. 2003 2151 Eleve depuis 2011 Localisation yonne Message par skimo » 18 févr. 2005 1641 En ce qui concerne de l'egorger comme un poulet je ne suis pas tres d'accord! Pour avoir deja egorgé un poulet je sais que la suite peut etre choquant La suite est choquante pour toi, parce que le corps bouge encore. Mais l'animal lui ne ressent plus s'agit de contractions reflexes des muscles qui provoquent des vaut cependant assommer l'animal que le la noyade, personnellement je suis loin d'être convaincue que ce soit la meilleur méthode, quelle que soit la température de l' quelques écrits sur l'euthanasie pour ceux que ca intéresse Pour l'animal, l'euthanasie doit être non anxiogène, indolore et doit produire une perte de conscience instantanée et une mort très rapide. Une première précaution à prendre consiste donc à éviter la peur chez l'animal. Pour l'exécutant, la méthode doit être sans danger, et ne pas provoquer un choc émotionnel la détresse et l'angoisse ressenties par des personnes témoins d'une euthanasie ou de la mort dans ses formes diverses sont des réponses émotionnelles; elles sont souvent influencées par la mémoire d'une expérience effet, la parenté de l'homme avec les animaux fait que l'on transpose de l'homme à l'animal la même réaction désagréable ressentie à la mort d'un être humain. Cette détresse apparaît malgré le fait que l'observateur lui-même ne ressent aucune douleur physique; on peut néanmoins essayer de la minimiser en perfectionnant les techniques d'euthanasie. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un critère adéquat, l'observateur peut associer le fait qu'un animal bouge encore avec un état de conscience, et l'absence de mouvement avec une perte de conscience Les techniques permettant l'euthanasie d'un animal avec un minimum de mouvements sont donc émotionnellement les plus acceptables pour la plupart d'entre nous. Skimo Haut Répondre en citant le message Habitué Messages 371 Enregistré le 12 juil. 2004 1603 Localisation nice 06000 Message par sonia » 18 févr. 2005 1647 Et bien, sujet délicat effectivement Casser la nuque est direct mais faut pouvoir le faire Pour ma part, j'ai aussi utilisé l'ether, pas pour mes oiseaux mais pour un de mes chinchillas. Le véto l'avait vu et fait une piqure le vendredi, tout le WE traîtement et le lundi si pas amélioration, je devais y retourner pour l'euthanasier. Mais le dimanche soir trop de souffrance, il était en train de mourrir sous nos yeux donc voilà , ether à respirer sur un coton et il a fini par s'endormir et mourir....... Pour me procurer l'ether, la pharmacie ma effectivement demandé pourquoi et j'ai dis que c'était pour enlever des tiques aux chiens vrai a bientôt Sonia Haut Répondre en citant le message Habitué Messages 416 Enregistré le 20 déc. 2004 1650 Localisation 75018 Message par Mathias » 18 févr. 2005 1651 Salut Skimo! La fin de ta citation exprime ce que j'ai voulu dire! je m'etais peut etre mal exprimé! Modifié en dernier par Mathias le 18 févr. 2005 1705, modifié 1 fois. Mathias Haut Répondre en citant le message Super membre Messages 2650 Enregistré le 01 mars 2004 1801 Localisation lyon, 69 Message par Syrius » 18 févr. 2005 1700 oui sujet délicat alors je compte sur vous tous pour ne pas déclencher de polémique .... car ce n'était pas mon but! youyou, aratinga... et chevaux ! Haut Répondre en citant le message Membre très assidu Messages 1530 Enregistré le 06 oct. 2003 1445 Localisation lyon Message par FABRICE » 18 févr. 2005 1711 Au point de vue purement emotionnelle ... meme si l'animal ne ressent rien cf skimo la vue de tremblement, de spasme ou autres phenomene physique est assez penible a notre oeil ... quelles soient "animale" ou "humaine" Mais malgre tout cela, ces faits nous apparaissent comme des "douleurs" ... meme si celle ci ne sont que des reactions purement physqiue "naturelle" contraction et decontration musculaire... enfin!!! , un sujet des plus gaie en ce jour ... ÂEcoutez beaucoup, afin de diminuer vos doutes ; soyez attentif à ce que vous dites, afin de ne rien dire de superflu ; alors, vous commettrez rarement des ÂQui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus » Haut Répondre en citant le message Membre très assidu Messages 1790 Enregistré le 14 juil. 2003 2151 Eleve depuis 2011 Localisation yonne Message par skimo » 18 févr. 2005 1717 J'ai trouvé ca en me "promenant". Il s'agit d'un extrait d'un projet de loi sur la protection animale, trouvé sur le site du Sénat datant de 2002. Article 11Sacrifice 1. Seul un vétérinaire ou une autre personne compétente doit procéder au sacrifice d'un animal de compagnie, excepté en cas d'urgence pour mettre fin aux souffrances d'un animal et lorsque l'aide d'un vétérinaire ou d'une autre personne compétente ne peut être obtenue rapidement ou dans tout autre cas d'urgence prévu par la législation nationale. Tout sacrifice doit se faire avec le minimum de souffrances physiques et morales en tenant compte des circonstances. La méthode choisie, excepté en cas d'urgence, doit a Soit provoquer une perte de conscience immédiate puis la mort, b Soit commencer par l'administration d'une anesthésie générale profonde suivie d'un procédé qui causera la mort de manière certaine. La personne responsable du sacrifice doit s'assurer que l'animal est mort avant que la dépouille soit éliminée. 2. Les méthodes de sacrifice suivantes doivent être interdites a La noyade et autres méthodes d'asphyxie, si elles ne produisent pas les effets mentionnés au paragraphe 1, alinéa b ; b L'utilisation de tout poison ou drogue dont le dosage et l'application ne peuvent être contrôlés de manière à obtenir les effets mentionnés au paragraphe 1 ; c L'électrocution, à moins qu'elle ne soit précédée de la perte de conscience immédiate. D'ailleurs je viens de le retrouver ailleurs ... ion%20Euro Ca a été ratifié en juillet 2004. Skimo Haut Répondre en citant le message Membre très très actif Messages 232 Enregistré le 12 janv. 2004 2315 Localisation essonne Message par mitch » 18 févr. 2005 1840 Je suis allé chez le pharmacien la semaine derniere, j'ai demandé de l'ether tres gentiment en disant que j'en avais besoin pour euthanasier une portée de chatons et ya pas eu de probléme . N'allez pas me prendre pour un boucher pour autant car j'aime beaucoup les animaux mais a part les rongeurs qui s' euthanasie au CO2, pour d'autres animaux un gros coton imbibé d'ether dans un sac en plastique y introduire l'animal a euthanasier pendant 5 minutes. apres au choix laisser dans le sac, endormie; la bete meurt pas asphyxie ou la sortir et provoquer la rupture des cervical en tenant le corps et tirant un petit coup sec sur la tete. L'euthanasie est un act à ne pas prendre à la légère car cela peut etre tres traumatisant . Haut Répondre en citant le message Membre assidu Messages 885 Enregistré le 18 mai 2004 0756 Eleve depuis 2011 Localisation var Message par psitaculaire » 18 févr. 2005 1846 re mais qu'est ce que c'est que ces descriptions Haut Répondre en citant le message Membre très très actif Messages 232 Enregistré le 12 janv. 2004 2315 Localisation essonne Message par mitch » 18 févr. 2005 1852 ce sont les descriptions de ce qu'il faut faire en cas d'extreme nécéssité pour eviter les souffrances inutiles. C'est moche mais appelons un chat un chat Haut Répondre en citant le message Membre très actif Messages 62 Enregistré le 24 nov. 2004 1746 Localisation Quebec Message par Maroko » 18 févr. 2005 2128 Voilà un sujet qui a vite rendu a 3 ai jamais penser a cela c est vra que je fais l élevage que depuis septembre ouf j en ai des frissons a vous lire et les larmes au yeux...je comprend trés bien que un jour ou l autre j aurais a faire face avec un oiseau malade je ne sais pas si je serais préte a l euthaniser moi-même car chez le véto ouf je vais faire faillite c est des prix de fou par chez nous....imaginez que pour passer le test adn me coute 100 dollar plus chere que l oiseau alors imaginez l euthaniser... Haut Répondre en citant le message Membre très très actif Messages 102 Enregistré le 17 févr. 2005 1224 Localisation gironde Message par tropicococo » 18 févr. 2005 2148 M'ouais, je critique pas les agissements des autres, chacun fait ce qu'il veut, mais perso je préfererai payer un véto, notre compagnon le mérite bien je pense, même qie c'est vrai que c'est un peu cher Haut Répondre en citant le message Membre très assidu Messages 1988 Enregistré le 05 déc. 2004 0143 Localisation 67240 Kaltenhouse Message par pistache » 18 févr. 2005 2155 Je pense que l'euthanasie est un sujet qu'on devrais traiter un peut plus ouvertement. J'ai grandi au milieu d'animaux, et mon grd. pere, comme mon pere n'on jamais fais de chichi quand il fallait suprimer un animale malade ou blessé. Ca fait partie de l'elevage comme tous le reste. Et la visite chez le veto, fallait même pas y penser, sauf si ça valait la peine. Mais certainement pas pour suprimer un animal. J' ai eu la chance de n'avoir recourd a l'euthanasie qu'une seule fois depuis que j'eleve des oiseaux. Et c'est une situation peu enviable. Ce sont des moments ou il nefaut surtout pas m'adresser la parole et me foutre une paix royale. Mais comme dit, a partir du moment ou on a un certain nombres d'animaux on risque d'etre confronté a ça. Et a ce moment il faut faire face à la situation. Haut Répondre en citant le message Habitué Messages 312 Enregistré le 11 sept. 2004 1125 Localisation Belgique Message par thomas1 » 24 avr. 2005 1834 Bonjour je viens de les lire les 3 pages de ce sujet. En effet c'est déliquat. Je n'aimerais pas dévier le sujet initial mais dans nos régions, au niveau des chats, la plupart les écrase sur mes murs, c'est peut-être pénibles à voir, mais pour eux, je ne crois pas qu'ils on le temps de souffrir ! Quant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution, par élimination des autres options dont je n'ose pas penser mais moi je ne suis pas tellement pour aller chez le véto, d'abord l'oiseau souffre sur le trajet, ensuite il vaut mieux qu'il meurt dans son habitat avec la personne humaine ou animale qu'il aimait le plus, autrement dit, son "maitre". maintenant chacun sa façon de penser a bientôt thomas "eleveur" amateur de perruches calopsittes, ondulées et bientôt ! Haut Répondre en citant le message Modérateur Messages 3628 Enregistré le 03 mai 2003 1432 Localisation Marseille Message par prune » 24 avr. 2005 1845 thomas1 a écritQuant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution... Franchement, je ne crois pas que ce soit la meilleure méthode. La mort n'est pas immédiate. Même si la mort est au rendez-vous, on peut épargner les quelques secondes d'un oiseau se débatant dans l'eau. Lorsque j'y suis confronté. Je prends l'oiseau et lui donne un coup violent dans la nuque. il y a rupture des cervicales et la mort est instantanée. LE MANS en L1 ! Le Top ! Haut Répondre en citant le message Super membre Messages 2806 Enregistré le 13 mars 2003 2052 Localisation Nord 59 Message par Michael59 » 24 avr. 2005 1853 thomas1 a écritQuant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution, par élimination des autres options dont je n'ose pas penser Tu n'es jamais allé à la piscine pour dire ça L'oiseau panique énormément pendant ces quelques instants.. + Michael LEFEBVRE Haut Répondre en citant le message Membre très assidu Messages 1988 Enregistré le 05 déc. 2004 0143 Localisation 67240 Kaltenhouse Message par pistache » 24 avr. 2005 1854 prune a écritthomas1 a écritQuant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution... Franchement, je ne crois pas que ce soit la meilleure méthode. La mort n'est pas immédiate. Même si la mort est au rendez-vous, on peut épargner les quelques secondes d'un oiseau se débatant dans l' j'y suis confronté. Je prends l'oiseau et lui donne un coup violent dans la nuque. il y a rupture des cervicales et la mort est instantanée. Prune, je crois que nous sommes de la même école. Aussi barbare ou triste qu'est cette situation, mais je crois bien que le meilleur moyen reste celui ou l'animale n'a pas le temps de se rendre compte de quoi que ce soit. Bon, je crois que c'est clair, je quite ce poste. j'en suis à la repro pas au contraire -tu es rèsponsable de ce que tu aprivoise St. Exupery Haut Répondre en citant le message Habitué Messages 312 Enregistré le 11 sept. 2004 1125 Localisation Belgique Message par thomas1 » 24 avr. 2005 1855 Sisi, mais justement ça ne dure que quelques seconde, enfin je n'ai jamais testé... "eleveur" amateur de perruches calopsittes, ondulées et bientôt ! Haut Répondre en citant le message Habitué Messages 312 Enregistré le 11 sept. 2004 1125 Localisation Belgique Message par thomas1 » 24 avr. 2005 1857 Enfin bon, jusqu'à présent je n'ai jamais eu d'oiseaux malades, heureusement. "eleveur" amateur de perruches calopsittes, ondulées et bientôt ! Haut Répondre en citant le message Habitué Messages 331 Enregistré le 09 août 2004 2311 Localisation avignon Message par hongyok » 24 avr. 2005 1934 Quand cela m'arrive, j'utilise de l'éther et met le tampon de coton imprégné avec l'oiseau dans un sac plastique. L'oiseau s'endort et meurt d'asphyxie sans douleur. Attention, l'euthanasie ce n'est pas un sacrifice! Haut Répondre en citant le message Membre très assidu Messages 1702 Enregistré le 08 mai 2004 2228 Localisation tourrettes sur loup / vers Nice / dans le 06 Message par romain » 24 avr. 2005 1939 prune a écritthomas1 a écritQuant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution... Franchement, je ne crois pas que ce soit la meilleure méthode. La mort n'est pas immédiate. Même si la mort est au rendez-vous, on peut épargner les quelques secondes d'un oiseau se débatant dans l' j'y suis confronté. Je prends l'oiseau et lui donne un coup violent dans la nuque. il y a rupture des cervicales et la mort est instantanée. Malhereusement j'ai eu mon premier cas sur un mal formé la semaine derniere. Je ne m'en suis rendu compte que quand ses freres et soeurs ont quitter le nid Et bien ta methode Prune je n'ai pas eu le courage de la faire meme si c'est la meilleure pour l'oiseau je crois que c'ets la pire pour l'eleveur. Apres une heure de J'ai choisis la methode la plus douce pour moi Noyade Pas evident tout ça ! Maintenant j'ai une quetsion est ce la Noyade le mieux ou l'ether ? Je sais qu'il n'est pas facilde de parler de ça mais bon il faut savoir quoi faire quand cela nous arrive ! Pour finir sur une note plus gaie Bonne saison d'elevage a tous ! romain Haut Répondre en citant le message
Traduit de l’anglais par David Olivier Le texte ci-dessous est la traduction d’un témoignage disponible sur le site The cyberactivist [1]. Sous forme de textes brefs et incisifs qui auraient pu faire partie d’un journal intime, l’auteur nous y donne un aperçu du travail qu’il devait accomplir quotidiennement dans un abattoir. Le morceau que nous avons choisi de vous présenter évoque bien entendu les souffrances par lesquelles passent des millions, des milliards de poulets tous les jours, mais il nous permet également d’apercevoir l’autre côté du miroir que se passe-t-il dans la tête d’un employé d’abattoir ? Les souffrances des poulets, d’une part, et de l’employé, d’autre part, ne sont pas comparables, mais il est rare de trouver des témoignages de cet ordre. Ce point de vue ne pourrait-il constituer un argument supplémentaire à l’encontre des mangeurs d’animaux ont-ils déjà songé à ce qu’ils font endurer aux tueurs qu’ils engagent ? Par ailleurs, l’auteur nous a lui-même confirmé que cet abattoir, dans lequel il a travaillé jusqu’en décembre 2002, fournissait Kentucky Fried Chicken KFC, chaîne de restauration rapide américaine, contre laquelle People for the Ethical Treatment of Animals PETA a récemment monté une campagne. Anne Renon Voici un sujet concret auquel la plupart des gens ne pensent même pas, même ceux qui se battent pour les droits des animaux comment les personnes dont la tâche est de tuer les poulets sont-elles affectées ? C'est que la machine à tuer ne parvient jamais à trancher la gorge de tous ceux qui défilent, surtout de ceux qui n'ont pas été correctement insensibilisés par le bac électrique. Il y a donc un tueur » dont la tâche consiste à attraper ces poulets de manière à éviter qu'ils soient ébouillantés vivants dans le chaudron. Évidemment, le tueur ne peut les attraper tous, j'en reparle plus loin. En lisant ce qui suit, gardez à l'esprit que je travaillais dans le plus petit de tous les abattoirs de Tyson. Ils en ont des bien plus grands qui traitent des centaines de milliers de poulets par nuit. Bien sûr, ils ont aussi plusieurs tueurs ; il y a toujours un tueur par chaîne. Voici la situation votre supérieur vous informe que cette nuit c'est vous qui êtes de service dans a salle de mise à mort. Vous vous dites, Merde ! Cette nuit, ça va être dur ! » Quel que soit le temps dehors, il fait chaud dans la salle de mise à mort, entre 32 et 38 degrés. Les chaudrons maintiennent aussi le taux d'humidité autour de 100%. La vapeur d'eau forme dans l'air une sorte de voile permanent. Vous mettez votre tablier en plastique pour vous couvrir tout le corps et le protéger contre le sang qui gicle, contre l'eau chaude qui asperge la lame de la machine à tuer et nettoie le sol. Vous mettez vos gants d'acier et prenez le couteau. Il est très coupant, il faut qu'il le soit. De la pièce d'à côté viennent les cris des poulets en train d'être suspendus par les pattes dans les pinces d'acier, ainsi que le cliquettement de ces pinces. Vous entendez le bruit des moteurs qui font avancer les poulets sur la chaîne. Le tout est tellement fort que vous pouvez hurler sans vous entendre vous même. J'ai essayé, juste pour voir. Vous communiquez donc par signes si quelqu'un vient dans votre salle ; mais cela n'arrive pas souvent, on n'y vient que par obligation. Et en évitant de vous surprendre - avec ce couteau que vous avez dans la main, il ne faudrait pas que vous vous retourniez brusquement... Arrivent donc les poulets ; ils passent dans le bac électrique d'insensibilisation, puis dans la machine à tuer. C'est le moment de se mettre au travail. On peut s'attendre à devoir s'occuper d'un poulet sur cinq environ, dont beaucoup ne sont pas insensibilisés. Ils arrivent, comme je l'ai dit, à la vitesse de 182 à 186 par minute. Il y a du sang partout, qui tombe dans le bac de 8 x 8 x 50 cm sous la machine, sur votre visage, sur votre cou, vos bras, sur toute la surface de votre tablier. Vous êtes couvert de sang. Parfois il vous faut essuyer le sang coagulé, sans quitter des yeux la chaîne, de peur d'en manquer un ; ce qui arrive... Vous ne pouvez pas les prendre tous, mais vous essayez. Chaque fois que vous en manquez un, vous entendez » les cris terribles qu'il fait en se débattant dans le chaudron, se heurtant aux parois. Merde, encore un poulet rouge ». Vous savez que pour chaque poulet que vous voyez souffrir ainsi, il y en a jusqu'à dix que vous n'avez pas vus. Vous le savez, tout simplement. Vous croisez les doigts pour que la machine n'ait pas de panne ou de défaillance. Vous voulez juste arriver à la fin de la nuit et rentrer chez vous. Mais il reste encore deux longues heures et demie avant la pause. Pendant plus de deux heures vous allez tuer sans répit. Au mieux une douzaine de poulets par minute ; au pire, bien plus que ça. Au bout d'un moment, l'ampleur démesurée des meurtres que vous accomplissez et du sang dans lequel vous baignez vous affectent vraiment, surtout si vous ne parvenez pas à débrancher toutes vos émotions et à vous transformer en un zombie de la mort. Vous avez l'impression d'être un rouage dans une grande machine de mort. C'est ainsi d'ailleurs qu'on vous traite, pour une grande part. Parfois vous viennent des pensées bizarres. Il n'y a que vous et les poulets en train de mourir. Vous êtes assailli de sentiments surréalistes et votre comportement barbare finit par vous horrifier. Vous êtez en train d'assassiner des oiseaux sans défense par milliers - 75 000 à 90 000 par nuit. Vous êtes un tueur. Vous ne pouvez vraiment en parler à personne. Les gars avec qui vous travaillez vous prendront pour un tendre. Votre famille et vos amis ne veulent pas en entendre parler. Cela les met mal à l'aise, ils ne savent pas très bien que dire ni que faire. Ils peuvent même vous lancer des regards bizarres. Certains ne veulent plus trop vous fréquenter quand ils savent ce que vous faites pour vivre. Vous êtes un tueur. Vous êtes désespéré, vous pensez à autre chose, de peur de finir comme ceux qui perdent l'esprit. Comme ce type qui est tombé à genoux en suppliant Dieu de le pardonner. Ou celui qu'ils ont traîné à l'asile, qui n'arrêtait pas d'avoir des cauchemars où il était poursuivi par des poulets. J'en ai eu des comme ça, moi aussi. Frissons. Très angoissants. Il faut essayer de penser à autre chose pour essayer de se distancer de la situation. Il faut empêcher votre esprit de se noyer dans ces centaines de litres de sang qui vous entourent. La plupart des gens qui travaillent dans cette salle ou dans la cage à suspendre les poulets prennent quelque chose, un stimulant pour les aider à tenir le rythme, et quelque chose aussi pour échapper à la réalité. Vous devenez plus facilement violent. Quand vous vous énervez vous tendez très facilement à attaquer la personne ou la chose qui vous irrite. Vous utiliserez plus facilement une arme que vous ne l'auriez fait auparavant. Tout spécialement un couteau ; un couteau tranchant. Vous êtes un tueur. Vous vous mettez à ressentir un dégoût envers vous-même, envers ce que vous avez fait et continuez à faire. Vous avez honte de dire aux autres ce que vous faites la nuit pendant qu'eux dorment dans leur lit. Vous êtes un tueur. Les gens ont tendance à vous éviter, même les autres employés de l'abattoir, que ce soit par instinct ou parce qu'ils savent ce que vous faites et ne comprennent pas comment vous êtes capable de faire ça nuit après nuit. Vous ne pouvez pas être normal. Vous empestez la mort. Vous êtes un tueur. Un meurtrier de masse. Vous finissez par débrancher toutes les émotions. Rien ne peut plus vous importer sinon vous risquez d'ouvrir les vannes qui retiennent tous ces sentiments négatifs que vous ne pouvez vous permettre de ressentir, tout en continuant à faire ce travail. Vous avez des factures à payer. Il faut manger. Mais vous ne voulez pas de poulet. Ça, il faut vraiment que vous ayez faim pour en manger. Vous savez de quoi est faite chaque bouchée. Toute l'horreur, toutes ces choses négatives. Toute la brutalité. Tout ces choses, concentrées dans chaque bouchée. Beaucoup de gens qui font ce métier commettent des actes violents. Des crimes. Les gens avec un passé criminel tendent à se retrouver dans ce métier. On ne peut pas être doué d'un solide sens moral et tuer des êtres vivants nuit après nuit. Vous vous sentez à part de la société, vous n'avez pas l'impression d'en faire partie. Vous êtes seul. Vous vous savez différent des autres gens. Ils n'ont pas dans leur tête ces visions de mort horrible. Ils n'ont pas vu ce que vous avez vu. Et ils ne veulent pas le voir. Ni même en entendre parler. Sinon, comment feraient-ils, après, pour avaler leur bout de poulet ? Bienvenue dans le cauchemar dont je me suis échappé. Je vais mieux maintenant. Je m'adapte avec les autres, au moins la plupart du temps...
Bonjour l'euthanasie d'un poisson se fait par un passage au congélateur. Cela les tue sans aucune souffrance ni aucune douleur : c'est le même principe, mais inverse, que pour les crustacés qu'on plonge vivant dans de l'eau bouillante. Les poissons (et les crustacés aussi) sont des animaux à sang froid, cela implique donc qu'ils ne disposent
Les vétérinaires ont la possibilité de respecter l’éthique médicale et d’accorder un peu de pitié aux animaux d’élevage du pays lorsqu’ils sont tués. L’American Veterinary Medical Association AVMA tient son congrès annuel à Philadelphie à partir du 29 juillet. C’est l’occasion pour le groupe de formuler une déclaration de politique s’opposant à une méthode de tuer des animaux d’élevage qui incarne le traitement inhumain de millions d’oiseaux sur l’usine fermes. La méthode, connue sous le nom de ventilation shutdown plus VSD+ », est devenue la principale pratique employée par les industries de la volaille et des œufs pour faire face aux épidémies de grippe aviaire chez les oiseaux chroniquement stressés et sujets aux maladies. Cette méthode oblige les agriculteurs à couper le flux d’air et à chauffer leurs granges à 104 degrés Fahrenheit jusqu’à ce que les animaux meurent d’un coup de chaleur », déclare un article dans Sentient Media. Le plus » signifie qu’en plus d’arrêter le système de ventilation pendant VSD+, les étables sont également exposées à une chaleur extrême, à l’humidité et au dioxyde de carbone CO2 pour étouffer les animaux et les cuire vivants. L’influenza aviaire hautement pathogène est un phénomène récurrent dans les industries de la volaille et des œufs. L’épidémie actuelle aux États-Unis, qui a commencé en février, a des antécédents en 2015, 2006 et 2003. Les épidémies de grippe aviaire faiblement pathogène dans les troupeaux de poulets et de dindes sont des événements de routine impliquant l’abattage massif de millions d’oiseaux. Le 21 juillet, le Service d’inspection de la santé animale et végétale du Département américain de l’agriculture USDA a signalé que depuis février, 40 millions d’oiseaux de 391 troupeaux dans 37 États étaient porteurs du virus hautement pathogène H5N1. Les contribuables financent l’abattage de ces oiseaux infectés par le biais de programmes d’indemnisation de l’USDA comme la Commodity Credit Corporation. Naturellement, la plupart des gens n’envisagent pas l’abattage de milliers d’oiseaux mourant ensemble dans une seule installation à cause de la suffocation et d’un coup de chaleur. L’aperçu occasionnel d’un camion de poulets morts sur le chemin de l’inhumation ou d’une usine d’équarrissage est rarement enregistré, à moins que nous ne soyons des ouvriers avicoles, des défenseurs des animaux ou des enquêteurs sur un site agricole affecté. Cette année, deux enquêtes distinctes ont révélé le processus macabre du VSD+ et ses effets sur les oiseaux individuels soumis à la méthode. En avril, le groupe de défense des animaux Direct Action Everywhere a publié une vidéo d’enquête montrant le meurtre de 5 millions de poules en cage par arrêt de la ventilation à Rembrandt Farms dans l’Iowa à la suite d’une épidémie de grippe aviaire. Les enquêteurs ont trouvé des poules littéralement rôties vivantes – toujours dans leurs cages, en liberté dans les hangars industriels de l’établissement, voire enterrées vivantes ». Toujours en avril, le groupe de défense Animal Outlook a publié une vidéo basée sur 10 heures de séquences prises par des chercheurs de la North Carolina State University d’une expérience de 2016 financée par la US Poultry and Egg Association pour étudier les effets du VSD+ sur les poulets. Les images montrent des poules enfermées individuellement dans des boîtes d’arrêt de ventilation avec des fenêtres pour observer chaque poule au moment de sa mort. L’avocat d’Animal Outlook, Will Lowrey, qui a obtenu les images par le biais de demandes d’enregistrements publics, a déclaré que la souffrance des poules dans les boîtes était extrêmement profonde », selon un article paru dans The Intercept. Ces révélations ont gonflé le nombre de vétérinaires et de groupes de protection des animaux exhortant l’AVMA à cesser de tolérer l’arrêt de la ventilation, conformément au serment du vétérinaire du site Web de l’AVMA, afin de protéger la santé et le bien-être des animaux, de prévenir et de soulager les souffrances des animaux et de faire respecter les principes de la médecine vétérinaire. éthique médicale. Jusqu’à présent, l’AVMA a tergiversé en tolérant l’utilisation du VSD+ dans des circonstances restreintes », abandonnant effectivement les oiseaux à l’opportunisme commercial. De nombreux poulets, dindes et canards sont morts du virus de la grippe aviaire dans les élevages industriels ; des millions d’autres ont été tués sans signe d’infection. Bien que l’AVMA ne puisse imposer ou interdire aucune méthode d’euthanasie des animaux d’élevage, la recommandation de l’AVMA contre une procédure particulière a du poids dans l’industrie. Nous croyons que l’AVMA a une responsabilité morale envers ces animaux piégés et sans défense, et que cette responsabilité devrait transcender l’accommodement des priorités commerciales. Avec des indemnités gouvernementales garanties aux industries ajoutées à l’approbation actuelle de VSD+ par l’AVMA, les producteurs de volaille et d’œufs et leurs groupes commerciaux n’ont aucune incitation à atténuer la misère et à affaiblir les pratiques d’élevage qui permettent aux virus de la grippe de se propager parmi les milliers d’oiseaux entassés dans le gigantesques hangars industrialisés. Dans Prévention de l’influenza aviaire à sa source animale », l’Organisation mondiale de la santé animale observe que de bonnes pratiques d’hygiène sont essentielles pour prévenir les épidémies d’influenza aviaire, en raison de la résistance du virus dans l’environnement et de sa nature hautement contagieuse ». En réalité, les élevages d’animaux industrialisés ne peuvent pas, de par leur nature même, être hygiéniques, même si les pratiques d’hygiène pourraient être considérablement améliorées. À l’heure actuelle, les épidémies de grippe aviaire sont intégrées dans l’industrie de la volaille fortement subventionnée sans aucune responsabilité. Ces épidémies continueront si aucune mesure n’est prise, en particulier par l’organisation qui a juré de protéger les animaux de souffrances évitables. En conséquence, nous exhortons l’AVMA à s’opposer à l’arrêt de la ventilation et à l’arrêt de la ventilation plus. Cela devrait être un sujet prioritaire lors de la convention de l’AVMA à Philadelphie, avec un résultat moral tangible.Tuerun rat sans le faire souffrir 28 Juin 2020 EN SAVOIR PLUS >>> Pâté au poulet Recette de Ricardo de pate au poulet (le meilleur). Decouvrez la preparation de la recette "Pates a la dinde et aux champignons" : Pour faire vos pates a la dinde et aux champignons :Faites bouillir de l'eau pour les p,tes et faites-les cui ; Comment fabriquer une citrouille d Profitez des videos et de la Rédigé par , le 19 Feb 2016, à 10 h 15 min Avoir des oeufs frais à la maison, c’est possible. Les labels des oeufs ont tendance à se multiplier, et si vous voulez du bio et du local, il vous faut apprendre les codes. Avec cette astuce, plus besoin de tout cela et une bonne astuce anti-gaspillage. Pourquoi avoir des poules à la maison ? Avoir des poules chez soi offre bon nombre d’avantages et n’est pas très contraignant, à moins de n’être jamais chez soi. Une poule vit en moyenne 5 à 10 ans et n’a pas une santé trop pouvez avoir des oeufs frais, un animal de compagnie original qui entretient votre jardin en tondant » la pelouse et amendant le terrain. Sachez aussi que les poules adorent les insectes parasites, une bonne manière d’abandonner tout produit phytosanitaire que vous utiliseriez encore. C’est aussi une bonne idée anti-gaspillage puisque vos poules pourront se nourrir des restes voir en page 3. Puis-je avoir des poules dans mon jardin ? Bien entendu, il s’agit de vérifier qu’aucune contrainte vous empêche d’avoir des poules. si vous habitez dans un lotissement, vérifier le cahier des charges du lotissement peut-être est-ce interdit. vérifiez en mairie s’il y a un arrêté municipal particulier voire une interdiction parlez-en avec vos voisins directement il ne s’agit pas d’avoir une plainte pour nuisance. Les poules ne sont en principe pas très bruyantes, et vous pouvez toujours proposer quelques oeufs… Page suivante Comment choisir ses poules ? Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup ! consoGlobe vous recommande aussi... Rédigé par Alan Van Brackel Chercheur dans l'âme, partagé entre l'Europe et les Etats-Unis. Parmi ses passions la musique, la photographie, et les différentes cultures du monde, Alan... Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rédacteur  . 690 723 304 13 650 561 631 139