AlfaRomeo 6C 1750 - Gran Sport Figoni Roadster : histoire, anecdotes, photos, caractéristiques, prix historiques - Autopedia, l'Encyclopédie collaborative automobile. Mecanicus. A vendre Estimer La Gazette Vidéos Autopedia Shop Qui sommes-nous ? Alfa Romeo 6C 1750 - Gran Sport Figoni Roadster Achevée en octobre 1932, cette cinquiÚme série 6C 1750 Gran
4-door sports saloon, numerous customs. Slightly detuned version 80bhp of supercharged Gran Sport engine in a long Turismo chassis with bigger brakes and 8C-2300 axles to take any body the customer might want. Not only shock absorbers, but headlamp setting adjustable from the driving seat. 80mph plus but rather a lot of car for its capacity. Technical Specifications Configuration Front engine, rear-wheel drive Production dates 1931 to 1932 Thousands of classic cars for sale! Find your next car in our classifieds â the classic of your dreams could be just a click away...The1930 Gran Sport was the most fascinating and successful car of the Alfa-Romeo 6C 1750 series. The original vehicle, which we used as a source for our high-end replica, is located in the Alfa-Romeo museum Storico in Arese, Italy. The famous coachbuilder Zagato was responsible for the extraordinary design of this Spyder.
Dans les annĂ©es 1930, le 6C 1750 possĂ©dait la capacitĂ© unique de remporter des courses autant que des prix de design. Le Mantouan Volant 13 avril 1930. Juste aprĂšs 5 heures du matin, les ombres silencieuses au bord du lac de Garde sont secouĂ©es par le grondement dâun Spider Alfa Romeo 6C 1750 Gran Sport roulant Ă 150 kilomĂštres Ă lâheure avec les phares Ă©teints. Au volant se trouve Tazio Nuvolari, originaire de Mantoue et surnommĂ© Nivola». Ă ses cĂŽtĂ©s, Gian Battista Guidotti, pilote dâessai en chef dâAlfa Romeo Ă lâusine du Portello. Câest un moment clĂ© de cette Ă©dition mythique des Mille Miglia. Achille Varzi est alors leader de la course et vainqueur prĂ©sumĂ©. Cependant, quelques kilomĂštres avant le lac, Ă VĂ©rone, Nuvolari et Guidotti avaient eu cette idĂ©e incroyable Ă©teindre leurs phares. Leur seul espoir de battre leur rival Ă©tait de le prendre par surprise. Lâaube approchait. AprĂšs le lac, la campagne paisible mĂšnerait Ă la ligne dâarrivĂ©e Ă Brescia. Câest ici que Varzi et son deuxiĂšme pilote Canavesi allaient dĂ©tecter lâĂ©cho dâun autre moteur. Mais il Ă©tait trop tard ⊠Avant de rĂ©aliser ce qui se passait, ils avaient Ă©tĂ© dĂ©passĂ©s par une voiture identique Ă la leur. Nuvolari roulait vers la victoire. Sa vitesse moyenne Ă©tait de 100,45 km/h. CâĂ©tait la premiĂšre fois que la barriĂšre des 100 km/h de moyenne Ă©tait franchie dans cette course lĂ©gendaire. Un record qui allait faire la une dans toute lâEurope. Dix minutes aprĂšs le vainqueur, câest un Varzi stupĂ©fait qui arrivait deuxiĂšme. Giuseppe Campari prenait la troisiĂšme place suivi de Pietro Ghersi. Ces quatre pilotes avaient un point commun ils disposaient dâune 6C 1750. Et ils nâĂ©taient pas les seuls. Dans lâheure et demie suivante, dâautres 6C franchissaient la ligne pour un total de huit parmi les onze premiers ! Cette suprĂ©matie absolue devait se rĂ©pĂ©ter cette annĂ©e-lĂ avec les triplĂ©s remportĂ©s aux 24 heures de Spa en Belgique et lors du Belfast Tourist Trophy. La 6C 1750 Ă©tait tout simplement la voiture la plus rapide de son Ă©poque. La famille 6C Vittorio Jano avait pris en charge toute la planification produits Alfa Romeo en 1926 et le 6C Ă©tait sa premiĂšre crĂ©ation. Sa tĂąche Ă©tait dâinventer une voiture lĂ©gĂšre, brillante et performante» qui gagnerait des courses mais aussi des admirateurs pour conquĂ©rir de Ă©galement de nouveaux marchĂ©s. Le 6C combinait Ă merveille simplicitĂ© structurelle et ingĂ©nierie sophistiquĂ©e, les qualitĂ©s typiques des crĂ©ations de Jano. Cependant, elle offrait Ă©galement un autre avantage qui allait devenir une spĂ©cialitĂ© dâAlfa Romeo une puissance spĂ©cifique extrĂȘmement Ă©levĂ©e. Jano avait une capacitĂ© Ă©tonnante Ă tirer la puissance de petits moteurs, ce qui lui a permis dâimaginer ce que nous appellerions aujourdâhui le downsizing concevoir des moteurs avec une cylindrĂ©e comprise entre 1 litre â typique des voitures courantes de lâĂ©poque â et 2 ou 3 litres destinĂ©s aux modĂšles de luxe. DĂ©jĂ Ă lâĂ©poque, les Alfa Romeo disposaient du meilleur rapport poids/puissance ⊠et Ă©taient donc les plus rapides. Innovation technologique Cette intuition dâingĂ©nierie a conduit Ă une sĂ©rie de modĂšles devenus lĂ©gendaires. Auparavant, lâingĂ©nieur Merosi avait dĂ©veloppĂ© des moteurs trĂšs originaux pour les grands prix de 1914 stoppĂ©s du fait du dĂ©clenchement de la guerre et dont les principes techniques allaient perdurer pour la future conception des moteurs Alfa Romeo deux arbres Ă cames en tĂȘte, quatre soupapes par cylindre et double allumage. La 6C 1900 GT et plus tard les 6C 2300 et 6C 2500 avait quant Ă elle introduit dâautres innovations une suspension Ă roues indĂ©pendantes et un nouveau chĂąssis avec des composants soudĂ©s et non plus rivetĂ©s pour une rigiditĂ© renforcĂ©e. Les qualitĂ©s de tenue de route des Alfa Romeo allaient elles aussi devenir des Ă©lĂ©ments clĂ©s dans lâADN si spĂ©cifique de la Marque. Le 6C 1750 On pourrait dire que la 6C 1750, prĂ©sentĂ©e en janvier 1929 au Salon de lâautomobile de Rome, exprimait la pleine maturitĂ© de la formule 6C. Le moteur Ă©tait une Ă©volution du prĂ©cĂ©dent moteur en ligne Ă six cylindres de la 6C 1500. Il allait ĂȘtre produit en diffĂ©rentes versions â simple ou double arbre Ă cames, avec et sans compresseur volumĂ©trique â et sa puissance variait de 46 ch pour la version Turismo Ă 102 ch pour la Gran Sport testa fissa ». Cette derniĂšre version, trĂšs peu produite, disposait dâune culasse, dâun bloc et dâun carter coulĂ©s dâun seul tenant afin dâĂ©liminer les joints et le risque de les abimer. Le poids de ce bolide nâĂ©xcĂ©dant pas les 840 kg lui assurait une vitesse de pointe de 170 km/h. Le moteur nâĂ©tait pas le seul facteur qui a fait de la 6C 1750 un must de lâinnovation automobile. Elle utilisait aussi un systĂšme de freinage mĂ©canique avec de grands tambours actionnĂ©s par un systĂšme de renvoi. Son chĂąssis en acier embouti Ă©tait parfaitement Ă©quilibrĂ© et dâune rigiditĂ© exceptionnelle et ses essieux Ă©taient renforcĂ©s. Les ressorts Ă lames Ă©taient montĂ©s Ă lâextĂ©rieur de la carrosserie plutĂŽt que sous les longerons, contribuant Ă abaisser le centre de gravitĂ©, au bĂ©nĂ©fice de lâadhĂ©rence en courbe. Le rĂ©servoir de carburant Ă©tait placĂ© plus en arriĂšre afin dâamĂ©liorer lâĂ©quilibre et la rĂ©partition des masses. ConformĂ©ment Ă la philosophie de la marque, toutes ces solutions innovantes allaient ĂȘtre appliquĂ©es tant aux versions routiĂšres quâen course. Plus la 6C gagnait de courses, plus la rĂ©putation technique impressionnante du modĂšle augmentait. DĂšs son lancement, le 6C 1750 allait bĂ©nĂ©ficier immdiatement dâune forte croissance de ses ventes. Entre 1929 et 1933, 2 579 modĂšles furent produites dans lâusine du Portello, destinĂ©es Ă lâItalie mais aussi Ă lâĂ©tranger, notamment en Grande-Bretagne et dans le Commonwealth. Un rĂ©sultat exceptionnel, surtout si lâon considĂšre le statut rĂ©solument Ă©litiste de la voiture en Italie par exemple, elle coutaĂźt entre 40 000 et 60 000 lires, soit environ sept ans de salaire moyen⊠LâĂšre des carrossiers Les 6C Ă©taient non seulement ultra-rapides mais aussi magnifiques. Leur succĂšs devaient en effet aussi beaucoup aux carrossiers qui les ont habillĂ©es en plus de leurs talents artistiques et de designers, ces maĂźtres artisans Ă©taient Ă mĂȘme de rĂ©unir les mĂ©tiers de sellier, formeur de mĂ©tal ou peintre. Ils ont ainsi marquĂ© leur Ă©poque. Jusquâaux annĂ©es trente, les chĂąssis nus quittaient les usines de production, Ă©quipĂ©s uniquement de leurs moteur, boĂźte de vitesses et suspensions. Le client achetait ce chĂąssis et chargeait un carrossier de lâhabiller sur mesure. Des crĂ©ations pratiquement uniques. Le premier dĂ©partement dĂ©diĂ© Ă la carrosserie interne Ă lâusine de Portello nâa pas Ă©tĂ© lancĂ© avant 1933. Ce dĂ©partement propre Ă Alfa Romeo a dans un premier temps coexistĂ© avec lâorganisation prĂ©cĂ©dente qui prĂ©voyait de transfĂ©rer les chĂąssis directement chez les carrossiers. La 6C 1750 offrait une base exceptionnelle pour ces carrossiers qui ont ainsi donnĂ© lieu Ă la crĂ©ation de quelques-uns des modĂšles parmi les plus Ă©lĂ©gants jamais construits. Des crĂ©ations dĂ»es aux meilleurs stylistes et destinĂ©es aux plus cĂ©lĂšbres VIP de lâĂ©poque. La 6C 1750 GS Touring Flying Star» La Flying Star» a Ă©tĂ© conçue pour ĂȘtre aussi irrĂ©sistible que sa propriĂ©taire, Josette Pozzo, millionnaire, mannequin et cĂ©lĂ©britĂ© mondaine. La Flying Star » a Ă©tĂ© conçue spĂ©cialement pour participer au Concours dâĂ©lĂ©gance de Villa dâEste de 1931 et construite par la Carrozzeria Touring de Felice Bianchi Anderloni. Le Spider 6C 1750 est une crĂ©ation unique un vĂ©ritable bijou dâoriginalitĂ©, dâĂ©lĂ©gance et de soin du dĂ©tail. Il est entiĂšrement de couleur blanche, y compris le dessous de caisse, les rayons de roue, le volant et la sellerie, la seule exception Ă©tant son tableau de bord noir tout en contraste. Touring a dotĂ© la 1750 de nouvelles proportions, ajoutant une sĂ©rie dâĂ©lĂ©gants dĂ©tails esthĂ©tiques inspirĂ©s du style art nouveau, Ă lâexemple des marchepieds qui sont comme suspendus sous les portes, prolongeant les ailes arriĂšre et sans liaison avec les ailes avant. Finalement, lors du concours de Villa dâEste, cette extraordinaire 6C 1750 GS Touring a remportĂ© la Gold Cup dediĂ© Ă la plus belle voiture, Josette Pozzo en prenant le volant pour venir recevoir le prix, magnifiquement vĂȘtue dâune tenue blanche assortie. Putfrankly, until the introduction of the 8C, an Alfa Romeo 6C 1750 Gran Sport with Zagato coachwork was the finest Italian sportscar money could buy at the time and its dominant competition record only compounds its stature. In November 1932, the Alfa Romeo was sold to Paolo Grassi of San Remo, who would only retain the car for one month before selling to Guido