Dated'inscription : 01/02/2021. Sujet: Re: Moi y'en a Ă©krir an franssĂ© 2022-08-03, 19:25. GOMER a Ă©crit: Citation : « Lâetat ne devait pas decider car lâetat ne conait pas le passer de chacun, elle ne câest pourquoi cela et arrive. Lâetat ne conais rien de cet perssone sont but peut etre dans le but de faire une bonne action.Les symboles de la LĂ©gion ĂtrangĂšre Les traditions Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre Les traditions de la LĂ©gion Ă©trangĂšre font partie intĂ©grante de son patrimoine et de sa culture. Elles ont Ă©tĂ© forgĂ©es au cours des ans, sont aujourdâhui garantes de son identitĂ© et de son unitĂ© et restent un facteur essentiel dâintĂ©gration et de cohĂ©sion. Certaines sont trĂšs anciennes et trouvent leurs origines dans des coutumes antĂ©rieures Ă la crĂ©ation de la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Dâautres sont plus rĂ©centes ; leur adoption prouve la capacitĂ© de la LĂ©gion Ă©trangĂšre Ă sâadapter Ă son temps et dĂ©montre que ces traditions ne sont pas figĂ©es, mais sont appelĂ©es Ă Ă©voluer. Legio patria nostra - La LĂ©gion pour patrie Servant avec le statut Ă titre Ă©tranger », le lĂ©gionnaire sert la France Ă travers la LĂ©gion... La devise Legio patria nostra est apparue sans que lâon sache vraiment ni comment, ni depuis combien de temps. Pour les kĂ©pis blancs, elle reflĂšte le sentiment commun de faire partie dâune unitĂ© dâĂ©lite et dâappartenir Ă une mĂȘme famille. LâidĂ©e de patrie, moteur essentiel pour toute autre troupe, laisse le lĂ©gionnaire souvent indiffĂ©rent ; câest lĂ quâintervient le mystĂšre de la LĂ©gion. Car, lâhomme qui a rompu avec son passĂ©, son cadre social, son milieu familial, va reporter sur la LĂ©gion son besoin dâidĂ©al et ses affections déçues. Il identifie bientĂŽt lâidĂ©e de LĂ©gion Ă lâidĂ©e de patrie, au point de lui sacrifier tout avec une infinie gĂ©nĂ©rositĂ©. Celui qui en a acceptĂ© les durs lois et rĂšglements, celui qui a servi avec loyautĂ©, honneur et fidĂ©litĂ© une institution qui lui a un jour offert un asile, celui-lĂ peut sâenorgueillir dâĂȘtre un digne citoyen lĂ©gionnaire. Legio patria nostra ! La devise Honneur et fidĂ©litĂ© » Les drapeaux de lâarmĂ©e française portent tous les mentions RĂ©publique française » et Honneur et patrie ». Cette derniĂšre est remplacĂ©e, depuis le 30 dĂ©cembre 1920, par Honneur et fidĂ©litĂ© » sur les drapeaux et Ă©tendards des rĂ©giments Ă©trangers. Les kĂ©pis blancs sont particuliĂšrement fiers de cette particularitĂ©, car elle Ă©voque lâattitude glorieuse de la LĂ©gion au combat, lâesprit dâabnĂ©gation et le respect de la parole donnĂ©e, sâil le faut, jusquâau sacrifice suprĂȘme Les couleurs Vert et Rouge Il est trĂšs difficile de dire Ă quelle pĂ©riode exactement les couleurs Vert et Rouge sont apparues Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Bien souvent adoptĂ©es avant quâune dĂ©cision ne vienne en officialiser lâusage, on les a vues apparaĂźtre et sâimposer peu Ă peu. Pour rĂ©sumer on peut dire quâelles ont Ă©tĂ© hĂ©ritĂ©es des Suisses de la 2e LĂ©gion de 1835. On les retrouve sur les fanions des compagnies, sur les Ă©paulettes des lĂ©gionnaires, sur les tambours de musiciens. La grenade Ă sept flammes Câest au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale que la grenade, ornement rĂ©servĂ© Ă certaines unitĂ©s dâĂ©lite de lâarmĂ©e française, se voit attribuer sept flammes dont deux en retour, le plus souvent accolĂ©es, et une bombe creuse portant le numĂ©ro du rĂ©giment. On doit son dessin au cĂ©lĂšbre aquarelliste et ancien lĂ©gionnaire Rosenberg. On la retrouve sur tous les frontons des quartiers de LĂ©gion, sur tous les fanions, sur les uniformes des lĂ©gionnaires. EmblĂšmes et fanions Les emblĂšmes drapeaux et Ă©tendards des rĂ©giments Ă©trangers portent lâinscription "Honneur et FidĂ©litĂ©" en lieu et place de lâinscription "Honneur et Patrie", en vigueur dans le reste de lâarmĂ©e française. Ils portent tous la mention "Camerone 1863". La LĂ©gion a le privilĂšge de disposer des emblĂšmes de ses rĂ©giments disparus et des anciens drapeaux des rĂ©giments actuels. Ils sont conservĂ©s par le musĂ©e dâAubagne et une partie dâentre eux est exposĂ©e dans la crypte. Les fanions des compagnies et escadrons sont vert et rouge sur lâavers, diagonale descendante, le vert contre la hampe. Le revers prĂ©sente les couleurs rĂ©glementaires correspondant Ă la numĂ©rotation de lâunitĂ©. Le salut Câest lâexpression mĂȘme de la discipline, la manifestation spontanĂ©e du respect envers le supĂ©rieur. Celui-ci, par la qualitĂ© de sa rĂ©ponse, doit prouver quâil en est digne. Le salut au caĂŻd A lâarrivĂ©e du Chef de corps au quartier, chaque matin, ou dans tout poste tenu par une unitĂ© lĂ©gion, le poste de police lui rend les honneurs. Le clairon sonne " Au CaĂŻd ", suivi par le refrain du Boudin, avant quâil ne passe la Garde en revue et que chacun se prĂ©sente Ă haute voix. Tous ceux qui entendent les sonneries se mettent au gare-Ă -vous, face Ă lâentrĂ©e, jusquâĂ la fin de son exĂ©cution. Lorsque le " CaĂŻd " est jouĂ© par une batterie, les tambours saluent de la main entre chaque roulement. Dans certaines circonstances particuliĂšres, lâexĂ©cution de la sonnerie " Au CaĂŻd " est une manifestation de courtoisie destinĂ©e Ă honorer une haute autoritĂ© trĂšs liĂ©e ou ayant servi Ă la LĂ©gion, les anciens Chefs de corps de LĂ©gion, par exemple. Le GĂ©nĂ©ral commandant la LĂ©gion Ă©trangĂšre est accueilli par la mĂȘme sonnerie, suivie des seize premiĂšres mesures du " Boudin ". Le boudin " Le Boudin "est la marche officielle de la LĂ©gion. Ce titre, Ă lui seul, Ă©voque la merveilleuse aventure des KĂ©pis Blancs. Mais quelle est donc lâhistoire de cette marche, que nous considĂ©rons tous comme " la Marseillaise " lĂ©gionnaire ? Les origines du mot, comme celles du thĂšme du cĂ©lĂšbre refrain, sont assez mal connues. Les uns pensent au rouleau de toile long de 52 centimĂšres roulĂ© sur le sac ou portĂ© en bandoulliĂšre, et quâon appelait volontier boudin, les autres Ă une origine plus gastronomique. La mĂ©lodie serait inspirĂ©e dâune oeuvre de Rameau, dâune adaptation du refrain du 67Ăšme en 1862 , ou dâune dĂ©cision impĂ©riale prise en CrimĂ©e ou en Italie. Il est difficile de trouver une origine exacte. Mais peu de temps avant le dĂ©part du RĂ©giment Ă©tranger en janvier 1863 pour le Mexique, câest Monsieur Wilhelm, Chef de musique qui dirigeait la fanfare du 2 Ăšme Etranger qui compose Ă partir de ce thĂšme des 16 mesures imposĂ©es depuis 1840, une marche qui est devenue la marche de la LĂ©gion Ă©trangĂšre " le Boudin ". Lâorigine de cette marche remonte Ă 1860, Ă©poque Ă laquelle , le Roi des Belges envoya des hommes Ă la France, afin quâils fussent incorporĂ©s dans la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Ils y furent notamment traitĂ©s de " Tireurs au cul " par une majoritĂ© dâAllemands qui composaient Ă ce moment lĂ lâessentiel de la LĂ©gion. Quant aux paroles, il semble quâelles aient connues des variantes dues Ă lâimagination fertile des lĂ©gionnaires. Les paroles actuelles ont probablement Ă©tĂ© adoptĂ©es vers 1870, alors que le roi des Belges avait demandĂ© que ses sujets ne combattent pas en France et que de nombreux Alsaciens-Lorrains sâengageaient Ă la LĂ©gion. Pour terminer, nous ne sauront sans doute jamais si les paroles sont dues aux Ă©paules des lĂ©gionnaires ou Ă leurs estomacs, mais il est indĂ©niable que " le Boudin " est un morceau qui exalte lâamour profond du lĂ©gionnaire pour son drapeau et pour sa patrie dâadoption. Si lâon ne salue pas pendant lâexĂ©cution du Boudin, on lâexĂ©cute et on le chante au garde-Ă -vous Le pas LĂ©gion Le pas LĂ©gion est cadencĂ© Ă 88 pas/minute 120 pas/minute pour le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral et 140 pas/minutes pour les chasseurs alpins & chasseurs Ă pied. Cette cadence est hĂ©ritĂ©e du rythme de dĂ©placement des armĂ©es de lâAncien RĂ©gime et de lâEmpire, dont le rĂ©giment Hohenlohe, duquel la LĂ©gion Ă©trangĂšre a conservĂ© nombre de traditions. Le kĂ©pi blanc Le kĂ©pi blanc tel que nous le connaissons aujourdâhui, objet de fiertĂ© pour le lĂ©gionnaire et symbole distinctif de la LĂ©gion pour le public, nâest portĂ© que par les militaires du rang ; officiers et sous-officiers coiffant un kĂ©pi ... noir ! Sâil nâa pas toujours Ă©tait de couleur blanche symbole de puretĂ©, on peut dire quâil est officiellement devenu blanc Ă partir du 14 Juillet 1939, lorsque les lĂ©gionnaires ont pour la premiĂšre fois dĂ©filĂ© sur les Champs ElysĂ©es vĂȘtue de ladite coiffure. Depuis, il symbolise la LĂ©gion Ă©trangĂšre et son port est interdit Ă tout autre troupe. Le bĂ©ret vert Dâabord portĂ© par les lĂ©gionnaires parachutistes formation créée en 1948 en Indochine par le chef de bataillon Morin pour se distinguer des parachutistes et autres troupes dâĂ©lite de lâarmĂ©e rĂ©guliĂšre », il nâa Ă©tĂ© officialisĂ© quâĂ partir de 1957. La lĂ©gende dit quâil aurait Ă©tĂ© rapportĂ© en ExtrĂȘme-Orient par un officier de retour de permissions. A la fin des annĂ©e 1950, son port nâest plus rĂ©servĂ© aux seuls lĂ©gionnaires para, il est Ă©tendu Ă lâensemble des unitĂ©s de LĂ©gion. Les Ă©paulettes Vert et Rouge En 1868, la suppression des compagnies dâĂ©lites instaure pour chaque subdivision dâarme des Ă©paulettes aux couleurs distinctives ; dĂšs lors, la couleur actuelle des Ă©paulettes corps vert et franges rouges est attribuĂ©e Ă la LĂ©gion. On pense que le choix de ces deux coloris est Ă attribuer Ă lâuniforme des Suisses de la 2e LĂ©gion de 1855. On les retrouve sur les fanions des compagnies et sur les tambours de musiciens. La ceinture bleue Longue de 3,40 Ă 3,60 mĂštres et large de 13 Ă 17 centimĂštres, la ceinture de laine bleue a Ă©tĂ© officiellement attribuĂ©e Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre en 1882. Son rĂŽle initial Ă©tait surtout pratique, car, portĂ©e lors de la conquĂȘte de lâAlgĂ©rie, elle devait protĂ©ger des affections intestinales dues notamment aux grands Ă©carts de tempĂ©rature entre le jour et la nuit. Elle se portait sous la capote ou la veste. La cravate verte Avant le deuxiĂšme conflit mondial, la couleur de la cravate portĂ©e Ă la LĂ©gion nâĂ©tait pas dĂ©finie. Son apparition sâest faite Ă compter de 1945, du fait de la rĂ©cupĂ©ration de surplus de cravates vertes, provenant des Chantiers de jeunesse. Le port nâa pas Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ© dĂšs cette date et il faudra attendre 1947 pour voir lâensemble des lĂ©gionnaires porter cette nouvelle marque distinctive. Les chevrons dâanciennetĂ© De nos jours, la LĂ©gion est la seule dĂ©tentrice de cette vieille tradition des chevrons dâanciennetĂ©, dont lâorigine remonte Ă une dĂ©cision royale de 1771. SupprimĂ©s, puis remis au goĂ»t du jour Ă de nombreuses reprises, ils sont instituĂ©s une derniĂšre fois en 1948. Un chevron correspond Ă cinq ans dâanciennetĂ©, deux chevrons Ă dix, etc. Seuls les militaires du rang et les sous-officiers subalternes sont autorisĂ©s Ă les porter. Le gilet dâarmes Les origines du gilet dâarme remontent Ă lâArmĂ©e dâAfrique et Ă la conquĂȘte de lâAlgĂ©rie. Mais sont port devient obligatoire, Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre, seulement dans les annĂ©es 1950. DĂšs lors, il sera uniquement de couleur verte, ce qui nâĂ©tait pas le cas auparavant... Comportant dix-huit petits boutons dorĂ©s ou argentĂ©s, il nâest portĂ© que par les officiers et les sous-officiers supĂ©rieurs. Les jeunes officiers doivent avoir assistĂ© au moins une fois Ă la commĂ©moration du combat de Camerone avant de pouvoir le porter. Les plis de la chemise Parce que Rigueur » nâest pas un vain mot Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre ... Les chemises des lĂ©gionnaires comportent des plis rĂ©glementaires. Ils sont dĂ©finis avec une prĂ©cision qui ne tolĂšre pas lâĂ -peu-prĂšs ; leur exactitude est vĂ©rifiĂ©e avec le plus grand des sĂ©rieux par les supĂ©rieurs en charge de leurs subordonnĂ©s. Câest ainsi que le jeune lĂ©gionnaire apprend dĂšs son incorporation Ă travailler finement, prĂ©cisĂ©ment. On lui inculque le soucis du dĂ©tail », on lui transmet lâamour du travail bien fait » et cela passe aussi par sa tenue vestimentaire. Certains plis doivent ĂȘtre espacĂ©s de 5,3 cm, dâautres de 3,5 cm !!! Alors, prĂȘts Ă relever le dĂ©fi ? Les pionniers Les pionniers sapeurs sont apparus en France dĂšs le XVIIIe siĂšcle. Mais la crĂ©ation des pionniers Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre ne date que du XXe siĂšcle. Ils perpĂ©tuent la tradition de bĂątisseuse que sâest forgĂ©e la LĂ©gion Ă travers le monde. Les pionniers, tous barbus, portent une hache et sont revĂȘtus dâun tablier de buffle. Le tablier et la barbe sont des hĂ©ritages du XVIIIe siĂšcle, le fait de porter sur lâĂ©paule droite la hache et non le fusil, tĂ©moigne de la vocation de bĂątisseur des pionniers. Ils doivent par leur action permettre au reste de la troupe dâavancer en Ă©change de quoi, celle-ci doit les protĂ©ger. Ce sont les prĂ©curseurs. Câest dâailleurs cette notion, dĂ©jĂ prĂ©sente dans la Grande ArmĂ©e napolĂ©onienne, que lâon retrouve lorsquâĂ la parade on les voit prĂ©cĂ©der les lĂ©gionnaires en armes, ainsi que le drapeau du rĂ©giment et le chef de corps. La poussiĂšre La poussiĂšre est une cĂ©rĂ©monie qui semble tirer son origine dâune coutume de lâarmĂ©e dâAfrique, et notamment des colonnes mobiles. Lâeau Ă©tait rare, parfois plus que le vin, aussi avant le repas prenait-on le temps de rincer les vers avec une goutte de vin que lâon se gardait bien de jeter. Le cĂ©rĂ©monial traditionnel correspond aux commandements suivants, chacun sâassure que son verre contient un peu de vin, rouge en gĂ©nĂ©ral - " Attention pour la poussiĂšre ! " Les convives au garde-Ă -vous, tiennent leur verre Ă la hauteur du menton, coude droit collĂ© au Envoyez ! Puis le popotier, ou le maĂźtre de chant, entonne " Le Boudin " , prĂ©cĂ©dĂ© ou non du refrain de lâunitĂ©. La popote La popote des officiers, et tout particuliĂšrement celle des lieutenants est le lieu oĂč se cultivent et se perpĂ©tuent certaines traditions moins solennelles mais dont lâimportance ne sauraient ĂȘtre mĂ©sestimĂ©es, ne serait-ce que par le sens dâun certain cĂ©rĂ©monial, dâun certain goĂ»t du panache, quâelles dĂ©veloppent. A cette rĂ©union qui nâa pour but que de resserrer les liens de camaraderie, doivent rĂ©gner une gaietĂ© et une atmosphĂšre de bon aloi. Elle est organisĂ©e dans une enceinte militaire, ses participants se doivent donc dây avoir une tenue et une conduite irrĂ©prochables. Le menu Le popotier lit le menu traditionnel dans toutes les popotes de lâarmĂ©e française, avec toutefois une lĂ©gĂšre variante propre Ă la LĂ©gion. Il ajoute " ... de lâavancement dans lâarmĂ©e française en gĂ©nĂ©ral, et de la LĂ©gion EtrangĂšre en partuculier , ce dont je serai, dâailleurs, le dernier et ĂŽ combien indigne bĂ©nĂ©ficiaire ". Puis le popotier invoque le Saint-Patron de la LĂ©gion. Il est dâusage aussi dâinvoque le Saint-Patron des Ă©ventuels invitĂ©s dâhonneur. Noel - FĂȘte de famille lĂ©gionnaire NoĂ«l Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre est La fĂȘte de famille par excellence. DĂ©passant le cadre religieux, tous les lĂ©gionnaires ne sont pas chrĂ©tiens, il est toujours fĂȘtĂ© avec ferveur et enthousiasme. Dans tous les coins du monde oĂč lâon fĂȘte la nativitĂ©, NoĂ«l est souvent la seule occasion de rĂ©unir la famille. Câest cet aspect qui est revendiquĂ© sous la grenade Ă sept flammes. Souvent loin de chez eux, de leur famille de sang », quand elle existe encore !, les kĂ©pis blancs retrouvent avec leurs chefs, leurs camarades, un peu de cette chaleur familiale laissĂ©e derriĂšre eux. Le soir de NoĂ«l, ils festoient, chantent, sâamusent, sâoffrent des cadeaux, au sein de leur nouvelle famille, leur famille de cĆur », leur famille dâadoption », constituĂ©e de frĂšres dâarmes, de personnes avec lesquelles ils ont pour habitude de tout partager... le pire, mais aussi le meilleur. Camerone - La LĂ©gion honore ses morts Camerone est le nom de la ville mexicaine oĂč une poignĂ©e de lĂ©gionnaires sâest illustrĂ©e le 30 avril 1863, au cours dâune bataille Ă©pique. Ces braves soldats se sont opposĂ©s pendant toute une journĂ©e Ă plus de 2000 Mexicains. Les cinq survivants qui avaient promis Ă leur chef mourant de ne pas se rendre Ă cours de munitions, chargĂšrent Ă la baĂŻonnette. En se sacrifiant, ils permirent Ă un prĂ©cieux convoi de passer la mission Ă©tait remplie. Depuis, le combat a fait date il est devenu symbole de la fidĂ©litĂ© Ă la parole donnĂ©e et de la mission remplie quel quâen soit le coĂ»t. DĂ©sormais, chaque 30 avril, oĂč quâils se trouvent, les lĂ©gionnaires commĂ©morent cet Ă©vĂ©nement. Chants et marches de la LĂ©gion Ă©trangĂšre A la diffĂ©rence du chant de popote oĂč la gaĂźtĂ©, la fronde et lâhumeur se rĂ©pondent, du chant de bivouac aux accents parfois nostalgiques, toujours sentimentaux, le chant de marche » a pour quadruple but de soutenir les Ă©nergies, dâaffirmer la cadence, de fondre quarante timbres en un seul chant, ce qui Ă©veille en chacun le sens profond de la collectivitĂ©, et de donner Ă la superbe dâune troupe en mouvement un prolongement sonore qui la valorise Il nâest pas ici question de commenter son utilitĂ©, de vous persuader, sâil en Ă©tait besoin, de son influence bĂ©nĂ©fique ni de justifier de son importance. Le fait est lĂ . La LĂ©gion Ă©trangĂšre est, une fois encore, la troupe qui sait, qui doit, qui chante le mieux au monde. Ce patrimoine flatteur doit ĂȘtre reçu avec fiertĂ©, certes, mais il nous appartient de le transmettre, non seulement sans le laisser de dĂ©prĂ©cier, mais aussi en y apportant â pourquoi non ? - encore plus de flamme, encore plus dâampleur, encore plus de rĂ©sonance. La Musique De tous temps, la Musique principale de la LĂ©gion Ă©trangĂšre a occupĂ© une place privilĂ©giĂ©e dans la faveur du public. A la puissance dâexaltation qui rayonna des musiques de marche et au prestige dont jouissent les fameux " KĂ©pis Blans", elle ajoute son allure solennelle et Ă©clatante, expression la plus directe de la personnalitĂ© lĂ©gionnaire. Son histoire commence avec celle de la LĂ©gion, créée par lâordonnance royale du 10 mars 1831. A cette date, le nombre des musiciens est rĂ©glementĂ© par les habitudes militaires de lâĂ©poque. Câest pourquoi, la Musique de la LĂ©gion, Ă ses dĂ©buts, comprend un effectif plus que modeste, avec uniquement un chef de musique, un sous-chef de musique, et seulement ving-sept exĂ©cutants. Il faudra alors de trĂšs nombreuses annĂ©es de travail et dâefforts pour que la Musique soit en Ă©tat de se produite dignement face au public. MalgrĂ© ses modestes moyens, la musique se fera remarquer par ses qualitĂ©s musicales. DĂšs 1860, le nombre des excĂ©cutants atteint quarante musiciens. Elle est dirigĂ©e Ă cette Ă©poque par Monsieur WILHELM. câest lui qui composera la cĂ©lĂšbre marche de la LĂ©gion " le BOUDIN ". Lâorchestre Ă corde est crĂ©e vers la fin de lâannĂ©e 1887. Au dĂ©part, son rĂ©pertoire se compose dâoeuvres populaires connues, puis sâĂ©toffera dâoeuvres musicales de plus grandes envergures. Dissous lors de la dĂ©claration de la Guerre 14-18, la Musique reverra la jour dĂšs la paix rĂ©tablie. A ce moment, lâessor grandissant de lâharmonie et de lâorchestre symphonique, grĂące Ă un rĂ©pertoire trĂšs Ă©tendu est remarquable. Nous assistons Ă lâĂąge dâor de la Musique , par sa batterie et ses fifres, trompes et trompettes de cavalerie. Pourtant en 1940, la Musique est Ă nouveau dissoute puis renait en 1946. Si lâharmonie reste prestigieuse, lâorchestre Ă corde a complĂštement disparu. La batterie conserve ses caractĂ©ristiques propres avec ses fifres et son chapeau chinois, et le port particulier des tambours qui facilite la cadence lente. Aujourdâhui, la Musique de la LĂ©gion Ă©trangĂšre effectue de trĂšs nombreux dĂ©placements en France et Ă lâEtranger. Elle a le privilĂšge de faire dĂ©filer dâune maniĂšre particuliĂšrement remarquable nos rĂ©giments de KĂ©pis Blancs, par son pas lent hĂ©ritĂ© des rĂ©giments de Hohenlohe, et immortalisĂ©s par nos anciens autour du monde au service de la FRANCE. Le Chapeau Chinois Le chapeau chinois est un instrument de percussion comportant un pavillon de cuivre perchĂ© sur un bĂąton, garni de clochettes et de grelots, que lâon agite comme un hochet. En outre, il est ornĂ© de queues de cheval. Origine des Queues de Cheval Coutume dâorigine islamique, adoptĂ©e par les rĂ©giments dâafrique qui, suivant lâexemple de lâennemi, ont pris lâhabitude dâexposer devant la tente du chef, la queue du cheval tuĂ© sous lui au combat. Ainsi Ă©tait dĂ©montrĂ©e la valeur, le courage du commandant, tĂ©moignage tangible de son ardeur au combat. On peut donc penser que le chapeau chinois, instrument de percussion, Ă©tait en mĂȘme temps un emblĂšme traditionnel et symbolique. Les fĂȘtes des rĂ©giments En plus des fĂȘtes communes Ă toute la LĂ©gion, chaque rĂ©giment commĂ©more une des dates les plus marquantes de son histoire, ou la fĂȘte de son saint patron. - 1er 23 avril Saint Georges- 2Ăšme 2 septembre El-Moungar- 3Ăšme 14 septembre PercĂ©e de la ligne Hindenbourg- 22 novembre Sainte-CĂ©cile- 2Ăšme 29 septembre Saint-Michel- 6Ăšme 1 octobre CrĂ©ation du rĂ©giment- 4Ăšme 15 novembre CrĂ©ation du rĂ©giment- 5Ăšme 4 dĂ©cembre Sainte Barbe Sources Monsieur LĂ©gionnaire UnsiĂšcle aprĂšs le baptĂȘme de Rollon, la Normandie Ă©tait devenue une des provinces les plus peuplĂ©es et les plus riches de France. Les Normands, qui sâĂ©taient mĂ©langĂ©s avec les habitants, avaient adoptĂ© leur langue, leur religion, leurs mĆurs. Il ne leur restait plus de leur tumultueux passĂ© que ce goĂ»t de lâaventure et des voyages, qui devait emmener les descendants des Les trompettes d`AĂŻda MP3 8 RPIMa - Volontaires Les trompettes d'AĂŻda MP3 Troupes de Marine PubliĂ© par Riton PubliĂ©e le 01/02/2012 220000 Ce chant Ă la gloire des RĂ©giments de Cavalerie de la Coloniale et chantĂ© sur l'air de "la marche des trompettes" de Verdi, fut celui de l'armĂ©e d'Italie. Paroles et fichier mp3 C'est nous les descendants des rĂ©giments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit leurs fiers coursiers Toujours prĂȘts Ă servir A vaincre ou Ă mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie Trompettes au garde-Ă -vous sonnez, sonnez Ă l'Ă©tendard Et que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met Ă chacun un peu d'air du pays au fond du coeur C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelĂ©s de Taza, de Ksar' Souk, de Midelt L'Ă©lan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois couleurs C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. Ensemble nous referons gaiement flotter nos Ă©tendards Et suivrons partout hardiment l'Ă©clat des trois couleurs 29/09/2016 210037 - 1 Ensemble nous reprendrons demain le chemin du dĂ©part Et pour le pays serons prĂȘts Ă lutter sans nulle peur C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. Soldats, toujours devant, toujours la tĂȘte haute Nous serons prĂ©sents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L'ennemi nous trouvera le coeur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos hĂ©ros 29/09/2016 210037 - 2 Ellesera ensuite impliquĂ©e avec dâautres unitĂ©s françaises et spĂ©cialement dâautres Ă©lĂ©ments de la lĂ©gion les REP (rĂ©giments Ă©trangers de parachutistes) et les REI (rĂ©giments Ă©trangers dâinfanterie) et des forces spĂ©ciales dans diverses missions en Somalie, au YĂ©men, au Rwanda (opĂ©ration Turquoise 1994) et en CĂŽte dâIvoire Ă partir de 2002 (opĂ©ration Licorne).
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Ă partir de cette Ă©poque, le terme « LâAlgĂ©rie en arabe ۧÙŰŹŰČۧۊ۱ est un pays dâAfrique du Nord faisant partie du Maghreb. Ferhat AbbasModifier Nous sommes les fils d'un monde nouveau, nĂ© de l'esprit et de l'effort français. Ferhat Abbas, 23 fĂ©vrier 1936, journal L'Entente, dans Les drames de la dĂ©colonisation, 1900-1975, paru Ăditions Roblot, 1975, Jean Bonnet. Si j'avais dĂ©couvert la nation algĂ©rienne, je serais nationaliste et je n'en rougirais pas comme d'un crime. Les hommes morts pour l'idĂ©al patriotique sont journellement honorĂ©s et respectĂ©s. Ma vie ne vaut pas plus que la leur. Et cependant je ne mourrai pas pour la patrie algĂ©rienne parce que cette patrie n'existe pas. Je ne l'ai pas dĂ©couverte. J'ai interrogĂ© les vivants et les morts, j'ai visitĂ© les cimetiĂšres, personne ne m'en a parlĂ© [ ... ]. On ne bĂątit pas sur le vent. Ferhat Abbas, 23 fĂ©vrier 1936, journal L'Entente, dans L'Afrique du Nord en marche, paru Ăditions Julliard, 1972, Charles-AndrĂ© Julien. Nous sommes chez nous. Nous ne pouvons aller ailleurs. Câest cette terre qui a nourri nos ancĂȘtres, câest cette terre qui nourrira nos enfants. Libres ou esclaves, elle nous appartient, nous lui appartenons et elle ne voudra pas nous laisser pĂ©rir. LâAlgĂ©rie ne peut vivre sans nous. Nous ne pouvons vivre sans elle. Celui qui rĂȘve Ă notre avenir comme Ă celui des Peaux-Rouges dâAmĂ©rique se trompe. Ce sont les Arabo-BerbĂšres qui ont fixĂ©, il y a quatorze siĂšcles, le destin de lâAlgĂ©rie. Ce destin ne pourra pas demain sâaccomplir sans eux. L'AlgĂ©rie, pays mal aimĂ©, ballottĂ© par le vent des passions humaines, fut meurtrie, appauvrie, mutilĂ©e. AprĂšs le drame de la guerre, les musulmans connaĂźtront celui du vide et de la solitude. La communautĂ© française, Ă cause des erreurs qu'elle a commises, s'est exilĂ©e de l'autre cĂŽtĂ© de la MĂ©diterranĂ©e. MalgrĂ© l'accueil de la France, ces Français pleurent le pays qui les a vu naĂźtre. Les AlgĂ©riens, de leur cĂŽtĂ©, pleurent un grand nombre d'entre eux. D'autres cadres sont venus de toute l'Europe. Ces cadres ne valent pas ceux que l'AlgĂ©rie a perdus. L'AlgĂ©rie est un vaste pays oĂč beaucoup de choses restent Ă faire. Tous ses enfants y avaient leur place. La RĂ©publique algĂ©rienne, Ă©difiĂ©e par les uns et les autres, pouvait dans les meilleures conditions, multiplier les richesses du pays, assurer son dĂ©veloppement et sa prospĂ©ritĂ© et guĂ©rir ses blessures. Ces Français qui avaient grandi au milieu de nous et qui Ă©taient aussi AlgĂ©riens que nous, Ă©taient un maillon qui rattachait notre pays Ă la civilisation et Ă la technique française. Nous, Musulmans, Ă©tions un autre maillon qui liait ce mĂȘme pays Ă l'Orient et Ă l'Afrique. Nos chances de succĂšs Ă©taient doubles. Autopsie d'une guerre l'aurore 1980, Ferhat Abbas, Ă©d. Garnier, 1980, p. 325 Hocine AĂŻt AhmedModifier Les religions, les cultures juive et chrĂ©tienne se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourdâhui hĂ©gĂ©monistes. Avec les Pieds-Noirs et le dynamisme - je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français - lâAlgĂ©rie serait aujourdâhui une grande puissance africaine, mĂ©diterranĂ©enne. HĂ©las ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratĂ©giques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont lâAlgĂ©rie devra rĂ©pondre au mĂȘme titre que la Turquie envers les ArmĂ©niens. Propos de Hocine AĂŻt Ahmed, ancien chef historique du FLN, en juin 2005, Revue Ensemble, n°248L'Europe face Ă son passĂ© colonial, Daniel Lefeuvre, Ă©d. Riveneuve, 2008, p. 31 Avant ? vous voulez dire du temps de la colonisation ? du temps de la France ? mais c'Ă©tait le paradis! des fleurs, des fruits, des lĂ©gumes partout, des restaurants. Maintenant nous manquons de tout de crĂšches, d'Ă©coles, d'hĂŽpitaux, de dispensaires, mais le Parti et la police ont des immeubles neufs... La plus grande misĂšre ici est intellectuelle. RĂ©ponse de Hocine AĂŻt Ahmed au journaliste français du Figaro magazine en fĂ©vrier 1990 qui lui demandait comment Ă©tait l'AlgĂ©rie avant l'indĂ©pendance SaĂŻd BoualamModifier Sur les drapeaux des rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens et sur les Ă©tendards des spahis est gravĂ©e une devise. Ce n'est mĂȘme pas Honneur et FidĂ©litĂ© » mais Honneur et Patrie », notre Patrie, c'est la France, et nous n'admettons pas qu'on l'arrache de nos cĆurs. Nous n'admettons pas, aprĂšs le 13 mai, aprĂšs le rĂ©fĂ©rendum du 28 septembre, qu'on revienne sur notre volontĂ© de vivre et de mourrir français. Nous n'admettons pas non plus que la MĂ©trople soit consultĂ©e pour savoir si l'on nous autorise Ă ĂȘtre français. C'est une injure qui nous est faite, Ă nous Musulmans, qui avons dĂ©fendu sur tous les champs de bataille un patrimoine commun, un honneur commun, une patrie unique et qui sommes d'ailleurs un mĂ©lange de races, de confessions et de peuples ni plus ni moins divers que le peuple français lui-mĂȘme. DĂ©claration du Bachaga Boualam, vice-prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, le 28 janvier 1960De Psichari Ă de Gaulle, Marcel Gallienne, Ă©d. La pensĂ©e universelle, 1978, p. 187 Quand les Français dĂ©barquĂšrent sur nos cĂŽtes, le mot AlgĂ©rie nâexistait pas. Notre histoire commence en 1845 comme celle de la France, en tant que peuple, a commencĂ© avec les CapĂ©tiens. 1830, en cette terre dâAfrique du Nord, câest le chaos, deux millions dâesclaves rançonnĂ©s par les pillards ou les fĂ©odaux, rongĂ©s par la syphilis, le trachome, le cholĂ©ra, la malaria ; des dĂ©serts, des marais pestilentiels, plus rien de ce qui avait Ă©tĂ© la paix romaine. Mon pays la France 1963, SaĂŻd Boualam, Ă©d. Pocket, 1973, p. 23 Tout AlgĂ©rien raisonnable reconnait Ă la France le mĂ©rite de l'avoir arrachĂ©, sur tous les plans, au stade moyenĂągeux. Les Harkis au service de la France 1963, SaĂŻd Boualam, Ă©d. France-Empire, 1963, p. 178 On peut tourner la page d'une histoire qui a durĂ© cent trente ans, mais on ne peut pas effacer l'Histoire. On ne peut pas effacer ce que la France a apportĂ© Ă l'AlgĂ©rie, cette prĂ©sence qui est dans le cĆur de ses pires ennemis, dans les pierres des villes et des villages, dans les champs, dans les vignes et jusque dans ce paysage qui a Ă©tĂ© modelĂ© par la France. Les Harkis au service de la France 1963, SaĂŻd Boualam, Ă©d. France-Empire, 1963, p. 264 Albert CamusModifier Je sais les prestiges et le pouvoir sournois de ce pays, la façon insinuante dont il retient ceux qui s'y attardent, dont il les immobilise, les prive d'abord de questions et les endort pour finir dans la vie de tous les jours. La rĂ©vĂ©lation de cette lumiĂšre, si Ă©clatante, qu'elle en devient noire et blanche, a d'abord quelque chose de suffocant. On s'y abandonne, on s'y fixe et on s'aperçoit que cette trop longue splendeur ne donne rien Ă l'Ăąme et qu'elle n'est qu'une jouissance dĂ©mesurĂ©e. L'ĂtĂ©, Albert Camus, Ă©d. Gallimard,, 1954, p. 92 Louis ChevalierModifier C'est la France qui a contribuĂ© au progrĂšs de l'Islam [en AlgĂ©rie], en rendant par exemple l'usage de l'arabe obligatoire dans les justices de paix. L'islamisation de la Kabylie en particulier est d'Ă©poque rĂ©cente. Le problĂšme dĂ©mographique nord-africain 1947, Louis Chevalier, Ă©d. Presses universitaires de France, 1947, p. 196 Aziz ChouakiModifier Il y a aussi un concept sur lequel j'aime bien faire friser les cheveux des gens c'est dire que l'AlgĂ©rie a Ă©tĂ© inventĂ©e par la France, qu'elle a Ă©tĂ© créée de toute piĂšce en 1830 dans des bureaux. La France, quand elle est arrivĂ©e, avait affaire Ă une RĂ©gence, avec les beylicats, des tribus qui prĂȘtaient allĂ©geance ou qui acceptaient l'impĂŽt turc ; c'est tout ce qu'il y avait. Il n'y avait ni frontiĂšre, ni drapeau, ni nom, ni AlgĂ©rie, ni DjazaĂŻr, ni rien du tout. A l'Ă©poque DjazaĂŻr, c'Ă©tait un terme marin, qui dĂ©signait des petites Ăźles qu'il y avait au port d'Alger, c'est tout. Entretien avec Aziz Chouaki le 5 janvier 1999Les mots du Bled CrĂ©ation contemporaine en langues maternelles, Les artistes ont la parole, Fellag, Dominique Caubet, Ă©d. L'Harmattan, 2004, p. 164 GĂ©nĂ©ral Jean DelaunayModifier Pour trop de nos contemporains, les campagnes de Tunisie et d'Italie restent des inconnues, Ă©clipsĂ©es qu'elles ont Ă©tĂ© par les rĂ©cits de la RĂ©sistance et de la DĂ©portation et l'Ă©popĂ©e de la 2e Juin n'a pas, comme Leclerc, une rue dans toutes nos villes. Et pourtant ses soldats ont contribuĂ© Ă la LibĂ©ration, sur le plan stratĂ©gique en perçant le redoutable front dĂ©fensif allemand d'Italie, et sur le plan moral, en montrant aux AlliĂ©s et au monde que l'armĂ©e française Ă©tait redevenue crĂ©dible. [...] Les engagĂ©s algĂ©riens et marocains constituaient l'essentiel des troupes du Corps ExpĂ©ditionnaire Français d'Italie. Ils ont fait la preuve de leur bravoure et de leur fidĂ©litĂ© Ă la France [...]. Il en rĂ©sulte que nous avons une immense dette de reconnaissance Ă la fois vis-Ă -vis de ces soldats maghrĂ©bins et de leurs descendants, et vis-Ă -vis de leurs chefs. De SĂ©tif Ă Marseille, par Cassino Carnets de guerre de Jean Lapouge, sous-lieutenant au 7e RTA, Jean Lapouge, Ă©d. Anovi, 2006, prĂ©face du gĂ©nĂ©ral Jean Delaunay, ancien Chef d'Ă©tat-major de l'armĂ©e de terre française de 1980 Ă 1983, p. 9 Jacques DerridaModifier Je parle ici, comme AlgĂ©rien devenu français un moment donnĂ©, ayant perdu sa citoyennetĂ© française, et l'ayant retrouvĂ©e. Parmi toutes les richesses culturelles que j'ai reçues, que j'ai hĂ©ritĂ©es, ma culture algĂ©rienne est parmi celles qui m'ont le plus fortement soutenu. L'hĂ©ritage que j'ai reçu de l'AlgĂ©rie est quelque chose qui a probablement inspirĂ© mon travail philosophique. Tout le travail que j'ai poursuivi, Ă l'Ă©gard de la pensĂ©e philosophique europĂ©enne, occidentale, comme on dit, grĂ©co-europĂ©enne, les questions que j'ai Ă©tĂ© amenĂ© Ă lui poser depuis une certaine marge, une certaine extĂ©rioritĂ©, n'auraient certainement pas Ă©tĂ© possibles si, dans mon histoire personnelle, je n'avais pas Ă©tĂ© une sorte d'enfant de la marge de l'Europe, un enfant de la MĂ©diterranĂ©e, qui n'Ă©tait ni simplement français ni simplement africain, et qui a passĂ© son temps Ă voyager d'une culture Ă l'autre et Ă nourrir les questions qu'il se posait Ă partir de cette instabilitĂ©. Tout ce qui m'a intĂ©ressĂ© depuis longtemps, au titre de l'Ă©criture, de la trace, de la dĂ©construction de la mĂ©taphysique occidentale - que je n'ai jamais, quoi qu'on en ait rĂ©pĂ©tĂ©, identifiĂ©e comme une chose homogĂšne ou dĂ©finie au singulier -, tout cela n'a pas pu ne pas procĂ©der de cette rĂ©fĂ©rence Ă un ailleurs dont le lieu et la langue m'Ă©taient pourtant inconnus ou interdits. Maurice FaivreModifier Cette histoire de 130 annĂ©es, ou combattants français et musulmans ont combattu cĂŽte Ă cĂŽte pour la dĂ©fense des valeurs de libertĂ© et de dĂ©mocratie, s'est achevĂ©e dans la guerre civile et le sang, contrairement Ă ce qui s'est passĂ© en Tunisie et au Maroc. Les accords d'Evian, qui devaient consacrer la coopĂ©ration de nos deux peuples, n'ont Ă©tĂ© qu'une paix ratĂ©e. En livrant l'AlgĂ©rie Ă la domination d'un parti totalitaire, dont les responsables se battaient "au couteau" pour accaparer richesses et pouvoir, la France a condamnĂ© les adeptes des valeurs rĂ©publicaines au massacre et Ă l'exil, et conduit le peuple algĂ©rien, non Ă la libertĂ©, mais Ă l'oppression et Ă la misĂšre, suivies de la rĂ©volte, de l'intolĂ©rance et du retour Ă l'obscurantisme. Notre responsabilitĂ© de Français dans la situation dramatique de l'AlgĂ©rie de 1995 est donc grande. Les combattants musulmans de la Guerre d'AlgĂ©rie, Maurice Faivre, Ă©d. L'Harmattan, 1995, p. 231 Abderrahmane FarĂšsModifier S'il est en AlgĂ©rie un domaine oĂč l'effort de la France ne se discute pas, c'est bien le domaine de l'enseignement. On peut et on doit dire que l'Ă©cole a Ă©tĂ© un succĂšs certain. Les vieux maĂźtres, les premiers instituteurs ont apportĂ© toute leur foi pĂ©dagogique sans arriĂšre pensĂ©e et leur influence a Ă©tĂ© extrĂȘmement heureuse. Abderrahmane FarĂšs Ă©tait un homme politique algĂ©rien, prĂ©sident de l'ExĂ©cutif provisoire algĂ©rien en 1962AĂŻn-TĂ©mouchent de ma jeunesse, Louis Abadie, Ă©d. Serre Editeur, 2004, p. 110 Mouloud FeraounModifier Quand l'AlgĂ©rie vivra, je souhaite qu'elle se souvienne de la France et de tout ce qu'elle lui doit. EugĂšne GuernierModifier Il n'est pas sans intĂ©rĂȘt de noter que cette appellation [AlgĂ©rie] consacrait la conquĂȘte arabe et on peut se demander pourquoi les hommes politiques français du moment, tenant mieux compte du passĂ©, n'ont pas adoptĂ© les noms de Numidie ou de Kabylie. La BerbĂ©rie, l'islam et la France, EugĂšne Guernier, Ă©d. Union française, 1952, t. 2, p. 53 Cette disposition [reconnaissant la langue arabe comme langue officielle et son enseignement], qui apparait comme logique et naturelle aux esprits sincĂšres, comporte des consĂ©quences d'une exceptionnelle gravitĂ©. Tout d'abord, elle sanctionne la dĂ©route et la disparition de la civilisation berbĂšre qui, appelĂ©e Ă perdre sa langue, est aussi Ă la veille de perdre son Ăąme. En cette matiĂšre la France a pris lĂ une responsabilitĂ© immense dont elle pourrait un jour subir le poids. [...] AprĂšs avoir sanctionnĂ© l'islamisation des BerbĂšres, elle reconnait la lĂ©gitimitĂ© de leur arabisation. L'ensemble constitue la plus grande victoire remportĂ©e par les Arabes au Maghreb. Il constitue la plus lourde faute de la France devant l'Histoire et devant elle-mĂȘme. La BerbĂ©rie, l'islam et la France, EugĂšne Guernier, Ă©d. Union française, 1952, t. 2, p. 71-72 GĂ©nĂ©ral AndrĂ© LenormandModifier Les tirailleurs algĂ©riens Ă©crivirent pour l'armĂ©e française des pages parmi les plus glorieuses de son histoire. Au cours de la guerre 1914-1918, leur discipline et leur courage leur valurent les plus hautes distinctions. Au cours de la 2° guerre mondiale, ils renouvelĂšrent leurs exploits, en Tunisie, puis en Italie. Ils furent parmi les remarquables combattants qui, Ă Cassino, obligĂšrent la Wehrmacht Ă se replier. C'est la 3° division algĂ©rienne, sous le commandement du gĂ©nĂ©ral de Monsabert, qui, au prix de combats acharnĂ©s et de lourdes pertes, enleva le BelvĂ©dĂšre et ouvrit une brĂšche dans la ligne Gustav. Les tirailleurs algĂ©riens participĂšrent avec les pieds-noirs au dĂ©barquement en Provence et Ă la libĂ©ration de la France. A leur retour d'Indochine, la majoritĂ© d'entre eux reprit le combat en AlgĂ©rie, essentiellement dans les montagnes, pour mener une guerre, qui, au dĂ©part, leur Ă©tait incomprĂ©hensible. Historia Magazine n°218, GĂ©nĂ©ral AndrĂ© Lenormand, Ă©d. Historia, 6 mars 1972, la guerre d'AlgĂ©rie, p. 25 Jacques MarquetteModifier Il serait inadmissible que dans la communautĂ© française de demain, les hĂ©ros de la campagne de libĂ©ration, descendants des glorieux tirailleurs qui Ă l'Alma, Ă SolfĂ©rino, Ă Wissembourg, Ă Verdun et devant la ligne Maginot versĂšrent leur sang pour la France continuent Ă ĂȘtre traitĂ©s en Français auxiliaires. Une France nouvelle pour le monde nouveauâ 1944, Jacques Marquette, Ă©d. Maison française, 1944, p. 133 Colonel Abd-El-Aziz MĂ©lianiModifier La Grande Guerre voit l'AlgĂ©rie fournir un lourd contingent de soldats [...] ils versent gĂ©nĂ©reusement leur sang sur les principaux champs de bataille immortalisĂ©s par l'histoire Verdun, la Somme, la Champagne, l'Artois. Ils sont 170 000 Ă traverser la MĂ©diterranĂ©e [...] Ils sont 36 000 Ă donner leur vie pour que la France retrouve sa libertĂ© et la paix. C'Ă©taient les grands-pĂšres des harkis. Pendant la seconde guerre mondiale, alors que la France est captive et muette 230 000 soldats musulmans dont 120 000 Ă 150 000 algĂ©riens luttent entre 1942 et 1945, certains jusqu'au sacrifice suprĂȘme. [...] ils inscrivent dans le livre d'or de l'histoire de France des pages de gloire qui ont pour nom BelvĂ©dĂšre, Monte Cassino, Rome, le Rhin, Strasbourg, Belfort. Pour la seconde fois au cours de ce siĂšcle, ces soldats rendent sa dignitĂ© Ă la patrie et lui restituent sa place dans le monde. C'Ă©taient les pĂšres des harkis. Le drame des harkis la France honteuse, Aziz Meliani, Ă©d. Perrin, 1993, p. 31 Marcel-Edmond NaegelenModifier Dans l'Ćuvre française en AlgĂ©rie, il y a, certes, bien des insuffisances, bien des erreurs, bien des fautes, peut-ĂȘtre quelques crimes. Mais ce n'est pas sur quelques taches qui parsĂšment sa façade que l'on juge un Ă©difice. C'est sur architecture gĂ©nĂ©rale. L'AlgĂ©rie est une crĂ©ation française, dont la France doit et peut ĂȘtre fiĂšre. Avant notre arrivĂ©e [...] il n'y avait pas d'AlgĂ©rie. C'Ă©tait de la cĂŽte au Sahara et de TĂ©bessa Ă Tlemcen le chaos et l'anarchie. Les tribus se combattaient, la guerre et le brigandage Ă©taient partout. Ce pays n'avait pas de nom parce qu'il n'avait pas d'unitĂ©, parce qu'il n'existait pas. Ce sont les Français qui lui donnĂšrent son nom AlgĂ©rie [...]. Nous avons fait ce pays, Ă©conomiquement et mĂȘme politiquement. Et si nous n'y avons pas tout fait, si nous y avons pĂ©chĂ© par sous-dĂ©veloppement, sous-administration, sous-encadrement, du moins lui avions-nous apportĂ© la paix intĂ©rieure et peu Ă peu le sentiment de son existence. 15 janvier 1957, Marcel-Edmond Naegelen fut dĂ©putĂ© socialiste, ministre et gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie de 1948 Ă 1830-1962, Jeanne CaussĂ©, Bruno de Cessole, Ă©d. Maisonneuve & Larose, 1999, Marcel-Edmond Naegelen, 15 janvier 1957, p. 473 Jean-Claude PerezModifier Il ne faut pas avoir peur des mots c'est un vĂ©ritable racisme anti-arabe qui constitua en derniĂšre analyse le fondement majeur du rejet de l'AlgĂ©rie. Les grands motifs philosophiques et gĂ©nĂ©reux que l'on invoquait libertĂ© des peuples Ă disposer d'eux-mĂȘmes, lutte contre l'impĂ©rialisme, dĂ©colonisation, furent des leurres politiques, agitĂ©s devant l'opinion, des leurres de propagande, habilement utilisĂ©s pour camoufler cette rĂ©pugnance de se mĂ©langer avec ces gens de lĂ -bas, ceux qui ne seront jamais des Français. Le Sang d'AlgĂ©rie 1992, Jean-Claude Perez, Ă©d. Dualpha, 2006, p. 102-103 Boualem SansalModifier Le Figaro Avez-vous la nostalgie de la prĂ©sence française ?Boualem Sansal Comme 80% des AlgĂ©riens. Ce qui ne veut pas dire que nous sommes nostalgiques de la colonisation. Mais au temps de la prĂ©sence française, l'AlgĂ©rie Ă©tait un beau pays, bien administrĂ©, plus sĂ»r, mĂȘme si de criantes inĂ©galitĂ©s existaient. Beaucoup d'AlgĂ©riens regrettent le dĂ©part des pieds-noirs. S'ils Ă©taient restĂ©s, nous aurions peut-ĂȘtre Ă©vitĂ© cette tragĂ©die. Je suis un iconoclaste qui dĂ©nonce les mensonges de la guerre de libĂ©ration. J'ose toucher Ă un mythe fondateur, mais un mythe est fait pour ĂȘtre discutĂ©. L'AlgĂ©rie a Ă©tĂ© construite par la France dont elle porte les valeurs du XIXĂšme. Alger est une ville squattĂ©e. Ils sont loin d'avoir trouvĂ© les clĂ©s. Aujourd'hui, elle tourne le dos Ă la mĂ©diterranĂ©e en regardant vers l'Iran et les pays arabes. Chez nous, les politiques s'expriment comme des imams tĂ©nĂ©breux. La France est le centre du monde par son immense culture et sa libertĂ©. C'est le pays de l'Ă©quilibre par excellence. La libertĂ© est une notion riche et profonde en Occident. Ici, en guise de libertĂ©, c'est le foutoir, l'apostrophe, l'insulte et la bagarre de rues. Le serment des barbares, Boualem Sansal, Ă©d. Gallimard, 2001, p. 325 Il faut en finit avec ces bĂȘtes immondes, avec ces barbares des temps obscurs, ces porteurs de tĂ©nĂšbres, oublier les serments pleins d'orgueil et de morgue qu'ils ont rĂ©ussi Ă nous extorquer au sortir de ces annĂ©es de guerre. La lumiĂšre n'est pas avec eux et les lendemains ne chantent jamais que pour les hommes libres. Le serment des barbares, Boualem Sansal, Ă©d. Gallimard, 2001, p. 335 Quarante ans est un temps honnĂȘte, ce me semble, pour reconnaĂźtre que ces foutus colons ont plus chĂ©ri cette terre que nous qui sommes ses enfants. Le serment des barbares, Boualem Sansal, Ă©d. Gallimard, 2001, p. 375 Kateb YacineModifier Pendant ces treize siĂšcles, on a arabisĂ© le pays mais on a en mĂȘme temps Ă©crasĂ© le tamazight, forcĂ©ment. Ăa va ensemble. Lâarabisation ne peut jamais ĂȘtre autre chose que lâĂ©crasement du tamazight. Lâarabisation, câest imposer Ă un peuple une langue qui nâest pas la sienne, et donc combattre la sienne, la tuer.[...] LâAlgĂ©rie arabo-islamique, câest une AlgĂ©rie contre elle-mĂȘme, une AlgĂ©rie Ă©trangĂšre Ă elle-mĂȘme. Câest une AlgĂ©rie imposĂ©e par les armes, parce que lâislam ne se fait pas avec des bonbons et des roses. Il sâest fait dans les larmes et le sang, il sâest fait par lâĂ©crasement, par la violence, par le mĂ©pris, par la haine, par les pires abjections que puisse supporter un peuple. On voit le rĂ©sultat. Aux origines des cultures du peuple entretien avec Kateb Yacine » 1987, dans Revue Awal, n° 9/1992 - Hommage Ă Kateb Yacine, Kateb Yacine, Ă©d. MSH, 1992, p. 127 L'idĂ©ologie de la nation arabe » et l'intĂ©grisme musulman sont les deux principales forces qui s'opposent au progrĂšs [en AlgĂ©rie]. Kateb Yacine, 1985, dans Le poĂšte comme un boxeur, paru Seuil, 1994, Kateb Yacine. Jean-Marie Le PenModifier Ce quâil faut dire aux AlgĂ©riens, ce nâest pas quâils ont besoin de la France, mais que la France a besoin dâeux. Câest quâils ne sont pas un fardeau ou que, sâils le sont pour lâinstant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune dâune nation française dans laquelle nous les aurons intĂ©grĂ©s. [...] Jâaffirme que dans la religion musulmane rien ne sâoppose au point de vue moral Ă faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur lâessentiel, ses prĂ©ceptes sont les mĂȘmes que ceux de la religion chrĂ©tienne, fondement de la civilisation occidentale. Dâautre part, je ne crois pas quâil existe plus de race algĂ©rienne que de race française [...]. Je conclus offrons aux musulmans dâAlgĂ©rie lâentrĂ©e et lâintĂ©gration dans une France dynamique. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant Vous nous coĂ»tez trĂšs cher, vous ĂȘtes un fardeau », disons leur Nous avons besoin de vous . Vous ĂȘtes la jeunesse de la Nation » [...] Comment un pays qui a dĂ©plorĂ© longtemps de nâavoir pas assez de jeunes pourrait-il dĂ©valuer le fait dâen avoir cinq ou six millions?Intervention du dĂ©putĂ© Jean-Marie Le Pen pour soutenir le maintien de l'AlgĂ©rie française, le 28 janvier 1958, Ă l'AssemblĂ©e NationaleJean-Marie Le Pen, 2e sĂ©ance du 29 janvier 1958, AssemblĂ©e Nationale, dans JO - DĂ©bats parlementaires - AssemblĂ©e Nationale 1958, paru 1958, JO. Voir aussiModifier Guerre d'AlgĂ©rie Organisation armĂ©e secrĂšte Harki ConquĂȘte et colonisation de l'AlgĂ©rie Vous pouvez Ă©galement consulter les articles suivants sur les autres projets WikimĂ©dia LaLĂ©gion a le privilĂšge de disposer des emblĂšmes de ses rĂ©giments disparus et des anciens drapeaux des rĂ©giments actuels. Ils sont conservĂ©s par le musĂ©e dâAubagne et une partie dâentre eux est exposĂ©e dans la crypte. Les fanions des compagnies et escadrons sont vert et rouge sur lâavers, diagonale descendante, le vert contre la hampe. Le revers prĂ©sente les LES TROMPETTES DâAĂDA Câest nous les descendants des rĂ©giments dâAfrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et dĂ©fenseurs dâempires magnifiques Sous lâardent soleil chevauchant sans rĂ©pit leurs fiers coursiers Toujours prĂȘts Ă servir A vaincre ou Ă mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie Trompettes au garde-Ă -vous sonnez, sonnez Ă lâĂ©tendard Et que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met Ă chacun un peu dâair du pays au fond du coeur Câest notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelĂ©s de Taza, de Ksarâ Souk, de Midelt LâĂ©lan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois couleurs Ensemble nous referons gaiement flotter nos Ă©tendards Et suivrons partout hardiment lâĂ©clat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du dĂ©part Et pour le pays serons prĂȘts Ă lutter sans nulle peur Soldats, toujours devant, toujours la tĂȘte haute Nous serons prĂ©sents sous la pluie, dans le vent, en avant ! Lâennemi nous trouvera le coeur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos hĂ©ros Etune grande part de ceux qui sont venus dâAfrique, Ă©taient des musulmans. Câest cette vĂ©ritĂ© simple que je suis venu rappeler aujourdâhui pour que personne nâoublie ou pire mĂȘme, pour que personne nâocculte cette vĂ©ritĂ©. Câest aux enfants de ceux qui sont venus combattre sur notre sol, un sol oĂč ils nâĂ©taient pas nĂ©s, que je tiens Ă mâadresser aujourdâhui. Pour qu
je transfĂšre le post et comme tu le dit tĂ©nardier il n'Ă©tait pas a sa place Re Sidi Bel Abbes par tenardier Hier Ă 1454je sais que ca n'a rien avoir mais j'ai pas pu m'empecher, trop de souvenirs!!!![url= y a jamais de boudin pour les belges ? sont sympas les belgestenardier Messages 44Date d'inscription 06/04/2010Age 44Localisation Digne les bains par tenardier Hier Ă 1459C'est nous les descendants des rĂ©giments d'AfriqueLes chasseurs, les spahis, les gourmiersGardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiquesSous l'ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit nos fiers coursiersToujours prets Ă servirA vaincre ou Ă mourirNos coeurs se sont unisPour la Trompette au garde Ă vous, sonnez Ă l'Ă©tendardEt que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met Ă chacun, un peu d'air du pays au fond du coeurC'est notre volontĂ©De vaincre ou de lutterDe consacrer nos viesA la Patrie. 3. La piste est difficile et toujours nous appellePar les Monts pelĂ©s de Taza, de Ksar's Souk, de MideltL'Ă©lan de Bournazel vers le TafilaletSur les Ksour ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois Ensemble nous referons gaiement flotter nos Ă©tendartsEt suivrons partout hardiement l'Ă©clat des trois couleursEnsemble nouc reprendrons demain le chemin du dĂ©partEt pour le pays seront prĂȘts Ă lutter sans nulle Soldats, toujours devant, toujours la tĂȘte haute,Nous serons prĂ©sents sous la pluie, dans le vent, en avant!L'ennemi nous trouvera le coeur plein de courageEt dans ce combat glorieux revivront tous nos y a jamais de boudin pour les belges ? sont sympas les belges
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